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Emmanuel Moses

Emmanuel Moses
L'automne 1976, après une canicule sans précédent, celle-là même qui constitue l'arrière-fond du roman de Botho Strauss La dédicace (l'asphalte des trottoirs se liquéfiait, et les gens plongeaient nus dans les fontaines publiques), mon grand-père brada son appartement situé avenue Foch et se reti... Voir plus
L'automne 1976, après une canicule sans précédent, celle-là même qui constitue l'arrière-fond du roman de Botho Strauss La dédicace (l'asphalte des trottoirs se liquéfiait, et les gens plongeaient nus dans les fontaines publiques), mon grand-père brada son appartement situé avenue Foch et se retira dans la maison qu'il s'était fait bâtir à S., petite commune résidentielle proche de Tel-Aviv. Certaines scènes, certains instants, pour des raisons obscures ou peut-être tout simplement plus chanceux que d'autres, survivraient à l'oubli qui allait bientôt recouvrir la décennie pendant laquelle mes grands-parents avaient habité ce premier étage noyé dans les marronniers.

Avis sur cet auteur (1)

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    Couverture du livre « Le compagnon des chacals » de Emmanuel Moses aux éditions Galaade

    Colette LORBAT sur Le compagnon des chacals de Emmanuel Moses

    Sur la couverture, il n’est pas marqué roman, mais fictions au pluriel.
    La première histoire m’embarque. Je suis ce commissaire, bloqué sur son lieu de travail alors que tout le monde l’attend chez-lui pour le réveillon et qui ne semble pas réagir lors du témoignage, pour le moins sidérant,...
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    Sur la couverture, il n’est pas marqué roman, mais fictions au pluriel.
    La première histoire m’embarque. Je suis ce commissaire, bloqué sur son lieu de travail alors que tout le monde l’attend chez-lui pour le réveillon et qui ne semble pas réagir lors du témoignage, pour le moins sidérant, d’un homme. Est-ce là la différence entre nouvelle et fiction car la chute est pour moi, molle comme Arden « Il prenait du ventre et mollissait ».
    Par contre, j’ai vraiment beaucoup apprécié « Philippe, ouvrier et paysan ». Philippe n’a pas été averti que son usine est fermée pour la journée. Il décide de ne pas rentrer à la maison de suite, enfourche son vélo, pousse jusqu’à la ville puis sur une route où il fait des rencontres hors temps si agréables. Un vrai moment plein de poésie.
    La troisième fiction m’a profondément ennuyée. Ces mecs passent leur temps au fond d’un canapé avec des bouteilles d’alcool et des cigarettes à parler futilités ou alors, je n’ai rien compris !!
    J’en ai eu marre de la fumée, du gin, de la vacuité de leurs existences et je suis partie au grand air.
    C’est une lecture en demi-teinte où, pour moi, alterne du beau et du nettement moins intéressant. Il y a-t-il une corrélation entre les textes qui, à première vue, semblent disparates ? je n’en sais rien. L’écriture me plait, elle sait être poétique,

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