Sur l'île de Nantucket, l'été s'annonce. Plein de promesses. Vivian Howe attend notamment la parution de son dernier roman. Mais la vie en décide autrement. Une voiture la renverse.
Et Vivian se retrouve dans une sorte de salle d'attente. Un délai lui a été accordé. Pendant deux mois, elle peut encore observer les siens. Elle bénéficie même de 3 coups de pouce pour interagir avec les événements.
C'est par son regard de spectatrice sur le départ que l'histoire va nous être contée. Avec parfois quelques retours dans le passé. Comme si l'album de son destin se dévoilait à nous. Mélangé au sort des siens confrontés au terrible après.
J'ai découvert Elin Hilderbrand il y a deux ans avec Un été à Nantucket. Je gardais le souvenir d'une saga familiale ensoleillée. Où les évolutions des relations et les révélations des secrets ponctuaient à merveille le récit.
Dernier été à Nantucket constitue le second opus que je découvre de cette autrice. Et j'ai été ravie de voir qu'il reprenait un peu les ingrédients que j'avais aimés. Une fratrie aux personnalités opposées. Des mystères. L'île comme décor de rêve qui donne forcément envie de voyager. Le mélange aussi entre présent et passé.
Pourtant, malgré ces similitudes, jamais le lecteur ne s'ennuie. Car l'autrice parvient toujours à créer des interactions différentes et des rebondissements nouveaux. L'argument de départ est étonnant: cette morte qui observe et nous raconte avec cet ange qui revient la voit régulièrement. Cela aurait pu se révéler très compliqué.
Pour autant, j'ai trouvé ce pacte narratif assez facile à accepter. Ce livre se révèle juste parfait pour la saison. Les pages se tournent toutes seules, on veut savoir ce qu'il va advenir et on quitte à regret cet univers.
Même si je crois que j'ai préféré un Été à Nantucket, je ne peux que vous conseiller celui-ci également. J'espère que les romans d'Elin Hilderbrand continueront à rythmer les mois de juin. Prélude réussi aux vacances.
Le roman parfait à découvrir cet été sur la plage (ou ailleurs, vous avez le droit !).
Pourquoi ça marche : on aime les histoires dont le personnage principal est un auteur (avec à la clé des histoires dans l'histoire).
On aime les paysages de ce petit coin de paradis qu'est l'île de Nantucket (ce roman est un véritable guide touristique à lui tout seul ! Normal, l'autrice y vit et a l'habitude d'y planter le décor de ses romans) mais, vous le verrez, il est beaucoup moins paisible qu'il n'y paraît.
Et puis, Elin Hilderbrand distille un peu de suspens, un peu de magie, un peu d'amour… Le bon dosage juste comme il faut avec une touche de "fantastique" et de secrets inavouables particulièrement savoureux !
Vivian Howe - une héroïne qui ressemble étrangement à son autrice - est morte brutalement, or on ne sait pas vraiment quelles sont les circonstances exactes de ce drame et l'enquête suit son cours.
Si elle n'est plus là physiquement, laissant ses proches à leur peine, elle va continuer de veiller sur eux de là-haut - enfin ce n'est rien qu'un intermède mais il va lui permettre de faire ses adieux et d'accepter de lâcher plus facilement sa vie terrestre.
Grâce à son regard omniscient, elle va scruter les faits et gestes de chacun et percer les petits secrets de cette communauté bien tranquille, et surtout découvrir qui est à l'origine de sa mort.
Elle va décortiquer les relations des habitants de Nantucket, revenir sur des épisodes de sa vie (car elle aussi à des choses à cacher).
Ce dernier été est un roman sans prise de tête, intriguant, certains personnages cachent bien leur jeu… Devinerez-vous qui a tué Vivian Howe ?
Ayant gardé un bon souvenir de ma lecture de ''Un été à Nantucket'', je n'ai pas hésité un seul instant à me lancer dans ''Été après été''.
En premier lieu, j'ai beaucoup aimé me retrouver sur l'île de Nantucket et, plus particulièrement, dans la maison héritée de sa tante où Mallory s'est installé en 1993. Comme il fait bon dans la chambre de Mallory : ''Elle s’endormait tous les soirs au son des vagues, et la brise était si constante qu’elle n’avait pas besoin de ventilateur de tout l’été.''
Suivre la vie de Jake, d'une part, et de Mallory, d'autre part, permet de comprendre le choix qu'ils vont faire, alors qu'ils sont fous amoureux, de vivre chacun de leur côté, très loin l'un de l'autre. Peu crédible certes, mais c'est très romantique.
Mallory est professeur de littérature au lycée de Nantucket, elle élève seule son fils Link, même si son père le prend pendant les vacances et le ''fameux'' week-end de la fête du travail chaque année.
J'ai suivi avec fascination les retrouvailles de Mallory et de Jake chaque année pendant le week-end de la fête du travail, à l'instar des personnages du film ''Même heure, l'année prochaine''. Ne passer que trois jours ensemble par an, sans aucune exception et sans jamais se voir le reste de l'année, quelle incroyable histoire d'amour !
Le temps défile, Elin Hilderbrand commence chaque chapitre de façon originale par le récapitulatif des événements marquants de l'année de 1993 à 2020.
Les choses se compliquent à mesure qu'Ursula, la femme de Jake, se lance dans la politique... Mallory et Jake, pourront-ils continuer à se voir chaque année ? Parviendront-ils à préserver leur secret? Trois jours par an pour s'aimer, c'est un incroyable défi à relever, c'est une prouesse qui semble impossible à tenir et pourtant...
Une parfaite lecture estivale, une histoire agréable, peu importe que ce soit peu réaliste. Du coup, j'ai envie de revoir ''Même heure, l'année prochaine'' de Robert Mulligan, un film de 1978, de lire certains romans qui font partie de la bibliothèque de Mallory et d'écouter ''Hard Headed Woman'' de Cat Stevens, of course !
Petite chérie
Non ! C’est impossible ! C’est une erreur ! C’est ce que se dit Vivi –Vivian Howes- alors qu’elle gît mortellement blessée sur le bord de la route, et qu’elle se voit rejoindre l’Au-delà. A 51 ans, elle est une femme épanouie, écrivaine à succès et mère de trois grands enfants qu’elle aime plus que tout. Alors comment pourrait-elle mourir ? Et pourtant… Dans l’Au-delà, elle est accueillie par Martha qui lui explique que si son trépas est irréversible, elle dispose de trois mois –le temps d’un été- pour observer ce qui se passe dans la vie de ses proches et le cas échéant, de trois coups de pouce pour infléchir le cours des choses… A qui les réservera-t-elle ? A Willa sa fille aînée qui ne parvient pas à mener une grossesse à son terme ? A Carson, la seconde, qui se perd dans une liaison sans avenir et qui sombre dans la drogue ? A Leo, le petit dernier, qui va quitter le nid pour l’université sans avoir découvert qui il était vraiment ?
Je ne connaissais pas les romans d’Erin Hilderbrand et c’est le thème de celui-ci qui m’a attiré, ou plus précisément, le thème tel qu’il est présenté par l’éditeur, celui du deuil. En réalité, il est peu présent, et il s’agit bien plus d’un roman sentimental, étiqueté « roman de plage ». Attention, aucune condescendance dans ces termes, mais si vous me suivez un peu, vous savez que ce n’est pas mon genre de prédilection…
Il y a vraisemblablement beaucoup d’Erin Hilderbrand dans Vivian Howe : le volet du roman consacré au « métier » d’écrivain du personnage principal est d’ailleurs ce qui m’a le plus intéressé. Vivian Howe a écrit douze romans qui se déroulent tous à Nantucket et dans le microcosme d’une société privilégiée. S’ils ont rencontré un succès populaire grandissant, Vivi n’a jamais eu l’appui des critiques littéraires et ambitionne de décrocher une fois dans sa carrière, la première place du classement des meilleures ventes du New-York Times. Elle table beaucoup sur son treizième roman « Petite Chérie » pour y parvenir, un roman directement inspiré de sa jeunesse dans une petite ville paumée de l’Iowa et de son premier amour.
Ma lecture achevée, c’est un sentiment agréable qui prédomine. J’ai suivi sans ennui (mais sans passion) les péripéties de la famille de Vivi dans le magnifique décor de l’île de Nantucket, petit paradis pour les américains fortunés, même si j’ai souvent été agacée par les préoccupations assez futiles des personnages qui manquent tout de même d’un peu de profondeur (mais pas de champagne qui coule à flots dans ce bouquin !). Il y a aussi un pseudo suspens sur l’identité du chauffard qui a renversé Vivi et a pris la fuite après l’accident…
Un roman qui ne sera pas inoubliable mais qui trouvera certainement sa place dans le sac de plage, entre la crème solaire et la serviette de bain !
Je remercie chaleureusement NetGalley et les Editions de l’Archipel pour m’avoir envoyé ce livre, sous forme d’épreuves non corrigées.
#Undernierété #NetGalleyFrance
L'hôtel Nantucket
Un dernier été
Été après été
Un été à Nantucket
Un été pour deux
À nous
La rumeur
L'entremetteuse
Zomerse familieromans, 6-in-1-bundel
Zomerse familieromans, 3-in-1-bundel
The Rumour
Eilandliefde
Il n'y a pas encore de discussion sur cet auteur
Soyez le premier à en lancer une !
Une plume vive, des héros imparfaits et une jolie critique de notre société
Faites votre choix parmi les 20 romans en lice !
Tentez vite votre chance pour gagner l'une des 15 bandes dessinées sélectionnées par le jury
Une interview des auteurs, un défi écriture et des livres à gagner !
