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Don Winslow

Don Winslow
Don Winslow est l'auteur de vingt-deux best-sellers internationaux, dont Corruption, Savages et L'Hiver de Frankie Machine. Sa trilogie de La Griffe du chien, Cartel et La Frontière est en cours d'adaptation série par la chaîne FX. Il vit aujourd'hui entre la Californie et le Rhode Island.

Avis sur cet auteur (48)

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    Couverture du livre « La cité des rêves » de Don Winslow aux éditions Harpercollins

    Les livres de K79 sur La cité des rêves de Don Winslow

    Après un premier épisode dans la pure tradition des histoires de gangsters, où deux clans ennemis trouvent un prétexte pour se déclarer la guerre, Don Winslow change de perspective. Il aborde cette fois-ci le monde de la mafia par le biais de ses influences.

    L’action s’éloigne des évènements...
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    Après un premier épisode dans la pure tradition des histoires de gangsters, où deux clans ennemis trouvent un prétexte pour se déclarer la guerre, Don Winslow change de perspective. Il aborde cette fois-ci le monde de la mafia par le biais de ses influences.

    L’action s’éloigne des évènements de Providence pour nous débarquer en Californie sur un plateau de cinéma. Grâce à de l’argent toujours aussi honnêtement gagné (ironie), Danny et son équipe mettent un pied dans la porte de l’industrie du film. Ils s’installent dans ce milieu comme dans leur quartier, en pensant imposer leurs désirs. Mais les règles ne sont pas les mêmes loin de chez eux et ils rencontrent un certain nombre de problèmes insoupçonnables.

    En parallèle, on continue de suivre le destin de Danny Ryan, la pierre angulaire de cette série. Il essaye d’agir au mieux pour sa famille et pour trouver enfin la sérénité. Seulement, malgré sa bonne volonté, le personnage le plus sage de la bande réussit pourtant à se mettre dans des situations délicates. Le temps de l’apaisement n’est pas encore arrivé !

    Bien que différente, l’aventure est une nouvelle fois passionnante. L’auteur connaît sur le bout des doigts le sujet de son récit et maîtrise remarquablement sa narration. La lecture se fait d’un trait, embarquée dans cet univers plein de rebondissements. Les autres protagonistes sont toujours aussi singuliers à suivre, tellement ils sont campés dans leurs rôles de crapules. Même s’ils sont un peu caricaturaux, leurs comportements donnent lieu à des scènes savoureuses et à des dialogues truculents.

    Don Winslow est dans son élément et nous offre un choc des mondes qui m’a enthousiasmé de bout en bout. En dépit de ses quelques clichés, cet épisode m’a fait passer un bon moment de mafia. La fin, qui introduit le dernier volet de la trilogie, augure une suite captivante ! Je me tiens prêt !

    https://leslivresdek79.wordpress.com/2023/08/03/866-don-winslow-la-cite-des-reves/

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    Couverture du livre « La frontière » de Don Winslow aux éditions Harpercollins

    Michel Giraud sur La frontière de Don Winslow

    La guerre entre les gangs de narcotrafiquants fait rage en Amérique centrale.
    Art Keller, agent de terrain de la DEA (l'agence des USA en charge de la lutte contre le trafic de drogues) contribue à entretenir cette guerre pour des raisons personnelles : il veut la mort d'Adán Barrera, le chef...
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    La guerre entre les gangs de narcotrafiquants fait rage en Amérique centrale.
    Art Keller, agent de terrain de la DEA (l'agence des USA en charge de la lutte contre le trafic de drogues) contribue à entretenir cette guerre pour des raisons personnelles : il veut la mort d'Adán Barrera, le chef du gang sorti vainqueur des dernières batailles.
    Alors que Keller est nommé à la direction de la DEA, la disparition, puis la confirmation de la mort, de Barrera aiguisent les appétits au sein de son clan.
    De son côté, le nouveau directeur envisage une nouvelle approche de la lutte contre le trafic : plutôt que se focaliser uniquement sur les filières qui apportent les drogues aux USA, pourquoi ne pas essayer d'interrompre le flux d'argent qui finance le trafic ?

    Waouh ! Quelle histoire ! Quand on lit la dernière centaine de pages du roman (plus de 1500 pages en version numérique) tout paraît simple. Mais que de péripéties avant d'en arriver là. Entre les luttes de clans du côté des trafiquants, les manœuvres pour devenir le revendeur dominant aux USA, les luttes d'influence politiques et les petites ou grosses compromissions entre ces cercles, on pourrait finir par se perdre... D'autant que l'auteur s'ingénie à raconter des histoires incidentes qui finissent plus ou moins par se croiser. N'y en a t'il pas un peu trop parfois quand même ?
    Les personnages ont de l'épaisseur, souvent plein de contradictions, parfois droits et inflexibles (comme Marisol, l'épouse mexicaine de Keller, ou Rafael Caro, le vieux trafiquant qui se venge de ses années de prison en tirant les ficelles). Ils sont si nombreux qu'on finit par se demander comment l'auteur réussit à ne pas les confondre.
    Même si les chapitres sont longs, voire très longs, le roman est très rythmé : beaucoup d'action et de changements de points de vue, des histoires secondaires, des retours dans le passé... On ne s'ennuie pas ! C'est bien écrit (et traduit) ; sans plus. Mais ce qui force l'admiration, c'est la capacité de l'auteur à mener à son terme une intrigue aussi alambiquée.
    Pourquoi alors y a t'il un truc qui me chagrine ? Je dirais que c'est le ton et le discours moralisateurs que met Winslow dans la bouche de Keller. Que l'auteur ait envie de régler des comptes avec l'Amérique de Trump, je peux le comprendre. Mais pourquoi essayer de nous faire croire qu'il détient une, ou la, vérité sur la façon de traiter la question du trafic de drogues ? Un gros manque d'humilité, non ?

    Chronique illustrée : http://michelgiraud.fr/2023/06/19/la-frontiere-don-winslow-harper-collins-chasse-aux-trafic-de-drogue/

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    Couverture du livre « La cité en flammes Tome 1 » de Don Winslow aux éditions Harpercollins

    Manonlitaussi sur La cité en flammes Tome 1 de Don Winslow

    Direction Providence à Dogtown, la paix régne entre les Irlandais et les Italiens. La mafia se porte bien entre les marchandises qui tombent du camion et le contrôle des docks.
    Seulement voilà, une femme va faire basculer le tout.. ou plutôt l’importance des hommes à prouver qu'il faut les...
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    Direction Providence à Dogtown, la paix régne entre les Irlandais et les Italiens. La mafia se porte bien entre les marchandises qui tombent du camion et le contrôle des docks.
    Seulement voilà, une femme va faire basculer le tout.. ou plutôt l’importance des hommes à prouver qu'il faut les respecter. La guerre éclate, les morts s’entassent.
    C’est au coté de Danny qu’on suit la guerre. Un personnage réfléchit perspicace qui essaie désespérément d’en revenir à la paix. Il est aussi approché par le FBI pour essayer de le sortir de la situation mais cèdera t-il ?
    J’adore me plonger dans un thiller de Don Winslow. On retrouve ici un engrenage infernal avec un jeu de stratégie. Et si je dois dire que j’ai trouvé qu’il y avait certaines facilités, j’ai été complètement emportée par ces rencontres, le désir de vengeance, les différentes tactiques et c’est avec une grande impatience que j’ai envie de retrouver Danny un personnage qui m’a beaucoup touchée.

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    Couverture du livre « Corruption » de Don Winslow aux éditions Harpercollins

    Yv Pol sur Corruption de Don Winslow

    J'aime beaucoup les livres de Don Winslow... jusqu'à celui-ci qui enchaîne les poncifs et les clichés dès le début. Long, très long. Ce sont des pages noircies avec les noms des rues de New York qu'arpente Malone, des croisements, des quartiers qui alourdissent et ne servent pas le texte,...
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    J'aime beaucoup les livres de Don Winslow... jusqu'à celui-ci qui enchaîne les poncifs et les clichés dès le début. Long, très long. Ce sont des pages noircies avec les noms des rues de New York qu'arpente Malone, des croisements, des quartiers qui alourdissent et ne servent pas le texte, puisque nombreux, comme moi, ne connaissent pas les lieux et sont incapables de s'en faire une image. Puis ça traîne, ce qui est le comble pour un roman policier. Et je ne parviens jamais à atteindre un truc qui me retiendrait. Rien. Nada. Nothing. Même Malone n'est pas intéressant, trop sûr, trop beau, trop bon, bref, trop trop, au point que ça en devient lourdingue voire fastidieux.