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Dominique Manotti

Dominique Manotti
Dominique Manotti est l'une des plus grandes voix du roman noir français. Ses livres, traduits en une dizaine de langues, ont été couronnés par de prestigieux prix. Sombre sentier et Le Corps noir sont disponibles chez Points.

Avis sur cet auteur (29)

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    Couverture du livre « Or noir » de Dominique Manotti aux éditions Folio

    Blandine sur Or noir de Dominique Manotti

    L’action de « l’or noir » se situe au début des années 70 juste avant le premier choc pétrolier. Intrigues politiques, guerre des gangs sur fond de drogue, trafic d’or noir, tout s’entremêle et nous entraine dans une situation complexe, inextricable.
    Le policier fraichement arrivé à Marseille...
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    L’action de « l’or noir » se situe au début des années 70 juste avant le premier choc pétrolier. Intrigues politiques, guerre des gangs sur fond de drogue, trafic d’or noir, tout s’entremêle et nous entraine dans une situation complexe, inextricable.
    Le policier fraichement arrivé à Marseille saura-t-il démêler l’écheveau ?
    Dominique Manotti est experte des situations complexes sur fond d’évènements économiques. Elle sait parfaitement intégrer son intrigue dans l’histoire politique et sociale. Il vaut mieux avoir quelques notions de la période évoquée pour mieux comprendre le fil de l’histoire.
    Dans un style un peu rude, direct, franc ses livres sont une petite leçon d’histoire.

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    Couverture du livre « Lorraine connection » de Dominique Manotti aux éditions Rivages

    Blandine sur Lorraine connection de Dominique Manotti

    S’inspirant de la réalité, le rachat Thomson, Dominique Manotti, nous entraine en Lorraine mais aussi en Corée, en Pologne, à Bruxelles. Elle dénonce à sa manière le détournement de fonds publics, la corruption des décideurs, l’implication de voyous de la finance dans la gestion...
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    S’inspirant de la réalité, le rachat Thomson, Dominique Manotti, nous entraine en Lorraine mais aussi en Corée, en Pologne, à Bruxelles. Elle dénonce à sa manière le détournement de fonds publics, la corruption des décideurs, l’implication de voyous de la finance dans la gestion d’entreprise.
    La première partie du livre m’a semblé un peu lente et d’un intérêt moyen. Mais tout compte-fait cette « lenteur » nous permet de nous imprégner de l’atmosphère du moment, de mieux appréhender les ouvriers, leurs difficultés, leurs rêves brisés. Et on s’attache à eux. Alors quand entrent en scène les énarques, les financiers, ceux qui magouillent on espère qu’ils vont tirer leur épingle du jeu.
    Un roman policier sur fond d’enjeu économique. Comme à son habitude l’auteur a inscrit son roman dans un contexte politique et social ayant existé.
    Un livre complexe (il faut s’y retrouver dans les acteurs du montage financier) mais d’une écriture simple et directe.

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    Couverture du livre « Marseille 73 » de Dominique Manotti aux éditions Les Arenes

    bulle.noire sur Marseille 73 de Dominique Manotti

    On ne présente plus Dominique Manotti. Voir « Marseille 73 »,son dernier roman en date, dans la sélection du PMP est l’assurance d’avoir un candidat sérieux au prix.

    Et c’est le cas assurément. Ceux qui connaissent Manotti seront ravis de retrouver le commissaire Daquin ici dans ces jeunes...
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    On ne présente plus Dominique Manotti. Voir « Marseille 73 »,son dernier roman en date, dans la sélection du PMP est l’assurance d’avoir un candidat sérieux au prix.

    Et c’est le cas assurément. Ceux qui connaissent Manotti seront ravis de retrouver le commissaire Daquin ici dans ces jeunes années marseillaises. Ceux qui découvrent vont se ravir du style sec, tranché, vif et hyper documenté, la marque de Manotti.

    Le contexte de l’année 73 est très bien expliqué. La circulaire Marcellin-Fontanet parue à l’automne 1972 permet au gouvernement français d’imposer un contrôle strict des immigrés : il leur faut dorénavant un contrat de travail et un logement décent pour obtenir un permis de séjour. Ce n’est pas le cas pour 86% d’entre eux. Cette porte ouvert permet à l’extrême droite (déjà) de lancer une campagne contre l’immigration sauvage sur le thème bien connu du « On est chez nous ». Des mots aux actes… la ville de Marseille voit les algériens tomber un à un…

    On suit donc l’enquête pour meurtre de l’un d’entre eux, un jeune garçon, Malek… 2 forces s’opposent, la Sûreté qui n’a pas forcément intérêt à voir l’enquête avancer et l’équipe de Daquin à la PJ qui travaille en sous-main. C’est riche, passionnant, une fiction si proche du réel qu’elle en fait froid dans le dos, une chronique précise d’une époque, d’une ambiance où le sentiment d’impunité était bien ancré. Mais tout cela a bien changé, non ?!

    Des personnages hyper réalistes, des situations inspirées de la réalité, Manotti maitrise son sujet sur le bout des ongles… C’est carré, mais pas si froid car l’auteure parvient à humaniser Daquin en plaçant des ingrédients d’intimité où il faut, quand il faut.

    Une réussite brillante que ce roman qui claque comme un documentaire avec images d’époque. Dominique Manotti n’a pas fini de radiographier la société française, tant mieux !

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    Couverture du livre « Marseille 73 » de Dominique Manotti aux éditions Les Arenes

    Isa Pouteau sur Marseille 73 de Dominique Manotti

    Marseille 1973. Voilà 10 ans que les français ont quitté l’Algérie et se sont réinstallés en métropole. La région de Marseille, en accueillant près de 100.00 rapatriés ainsi que de nombreux travailleurs immigrés algériens, voit naître des guerres fratricides.

    Guerre des polices, entre la...
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    Marseille 1973. Voilà 10 ans que les français ont quitté l’Algérie et se sont réinstallés en métropole. La région de Marseille, en accueillant près de 100.00 rapatriés ainsi que de nombreux travailleurs immigrés algériens, voit naître des guerres fratricides.

    Guerre des polices, entre la Sûreté Urbaine, la police locale qui a réintégré les policiers pieds-noirs dans ses commissariats de quartier et le SRPJ, la police nationale en charge des grosses enquêtes de meurtre et du grand banditisme.

    Guerre entre les rapatriés regroupés sous la bannière de l’UFRA (Union des Français Rapatriés d’Algérie) et les ouvriers nord-africains qui créent le MTA (Mouvement des Travailleurs Arabes).

    Et c’est dans ce contexte explosif que Malek Khider, un jeune de 17 ans sans problème, est assassiné à bout portant au sortir d’un bar. Le commissaire Daquin de la PJ, récemment arrivé de Paris, relance une enquête déjà classée avant d’avoir été menée et secoue un système bien établi de complicités entre les hautes sphères du pouvoir, la mafia, la police et les militants d’extrême droite de l’OAS.

    « Quand l’héritage colonial s’immisce au cœur de la politique », il en résulte un racisme institutionnalisé qui perdurera des années.

    En cette année des 60 ans de l’Indépendance de l’Algérie, ce roman nous rappelle à quel point la décolonisation s’est faite dans la douleur et comment s’est installé en France un racisme endémique envers les populations d’immigrés nord-africains.

    Entre scénario de film et reportage journalistique, ce polar au style assez particulier, nous en apprend beaucoup sur notre propre pays et nous permet de mieux comprendre des situations qui semblent aujourd’hui inextricables.

    Très intéressant.

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