Une plume vive, des héros imparfaits et une jolie critique de notre société
Thriller / polar espagnol. Premier tome de la trilogie du Baztan ( Première enquête de l'inspectrice Amaia Salazar ). Je me suis plongée en apnée dans les us et coutumes du pays basque (rites, mythes, géographie, gastronomie, ...) et j'avoue que ça m'a beaucoup plu ! J'ai été surprise par la révélation finale, je ne m'attendais pas à ça ! Bref, une superbe lecture de vacances !!!
Le dernier tome de la trilogie du Baztan. Ce polar se déploie encore dans une atmosphère ésotérique, sur des croyances ancestrales et de la mythologie basque. Amaia Salazar va devoir, une nouvelle fois, affronter la noirceur des légendes et des humains.
J'aime décidément l'écriture de Dolores Redondo, détaillée mais sobre et avec de longs chapitres.
Il est toujours aussi difficile de s'attacher à l'inspectrice si froide, détachée, centrée sur sa douleur mais peut-il en être autrement quand on a vécu ce qu'elle a traversé et que la romancière distille petit à petit à travers l'histoire ?
Malgré l'ambiance étouffante, ce roman se lit d'une traite parfois en retenant son souffle.
Quand on sait que l'auteure s'est inspirée d'un fait divers réel... ; cela fait froid dans le dos.
Premier tome de la trilogie du Baztàn, nous voilà à suivre l'inspectrice Amaia Salazar sur les traces d'un meurtrier d'adolescentes.
Au delà de l'intérêt réel de l'enquête, c'est l'ambiance un peu mystique, la psychologie des personnages, le décor du Pays Basques ainsi que les forces et les fragilités de l’héroïne qui rendent ce roman captivant.
L'écriture de Dolores Redondo est ciselée, minutieuse et agréable.
Un polar qui prend son temps mais qui se lit d'une traite.
Inguma
Ce roman commence un mois après les terribles évènements relatés dans de Chair et d’Os (le deuxième volet de la trilogie du Baztàn, dont les trois ouvrages forment un tout - d’où la nécessité de les lire « dans l’ordre ») lorsqu’une petite fille de quatre mois à peine est retrouvée morte dans son berceau. Mort subite du nourrisson ? En fait elle a été étouffée dans son sommeil, et très vite les soupçons se portent sur le père qui, le jour des obsèques, tente de s’enfuir avec le petit cadavre… Une scène horrible et déchirante pour la police forale et l’équipe de l’inspectrice Amaia Salazar. Mais ce qui va attirer l’attention d’Amaia, ce sont les paroles prononcées par le père du bébé « je l’ai offerte… comme tant d’autres »… offerte à Inguma, «le démon qui boit l’âme des enfants pendant qu’ils dorment ».
Une fois encore, les vieilles légendes basques s’invitent au cœur de l’enquête poignante et passionnante qui va amener Amaia au bord du gouffre.
Ce troisième tome est encore meilleur que les précédents : loin de s’essouffler comme c’est parfois le cas, l’auteure étoffe l’intrigue qui prend une nouvelle ampleur. Le personnage d’Amaia, qui est au cœur de cette trilogie, navigue entre son passé et le présent se servant de l’un comme de l’autre pour tenter de résoudre l’énigme des bébés morts au berceau et son histoire familiale qui sont inextricablement liés.
Certains chapitres sont d’une intensité dramatique presque insoutenable, certaines pages m’ont touchées tellement intimement que j’ai pu croire qu’elles avaient été écrites tout spécialement pour moi…
J’ai été totalement happée par ce livre jusqu’aux toutes dernières pages. Une chose est certaine, maintenant que j’ai terminé ce tryptique, Amaia et Elizondo vont me manquer.
Magistral.
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