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David Peace

David Peace
David Peace est né en 1967 dans le Yorkshire, en plein pays minier. Sa jeunesse est marquée par les crimes de l’Eventreur du Yorkshire, qui constituent la trame et l’inspiration de sa tétralogie noire. Après la victoire de John Major en 1992, il quitte le Royaume-Uni et s’installe à Tokyo où il v... Voir plus
David Peace est né en 1967 dans le Yorkshire, en plein pays minier. Sa jeunesse est marquée par les crimes de l’Eventreur du Yorkshire, qui constituent la trame et l’inspiration de sa tétralogie noire. Après la victoire de John Major en 1992, il quitte le Royaume-Uni et s’installe à Tokyo où il vit aujourd’hui. Il travaille actuellement à une trilogie consacrée à Tokyo entre 1946 et 1949.

Articles en lien avec David Peace (1)

  • Ils se disputent sur lecteurs.com

    Spécial Rentrée littéraire 2014 avec les Explorateurs... Les Explorateurs ne sont pas d’accord, mais pas d’accord du tout sur certains romans de cette rentrée, et ils le font savoir, arguments à l’appui. Le Pour-Contre (épisode 3/5) d'Anthony et de Pauline au sujet du livre Rouge ou mort de David Peace, éditions Rivages  

Avis sur cet auteur (14)

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    Couverture du livre « Tokyo revisitée » de David Peace aux éditions Rivages

    Good Books Good Friends sur Tokyo revisitée de David Peace

    Plus de dix ans !
    C'est le temps qu'il aura fallu attendre entre la parution de 'Tokyo, ville occupée', deuxième tome du Cycle Tokyo, et ce merveilleux 'Tokyo, revisitée', que je viens de terminer.

    David Peace s'empare d'une célèbre affaire criminelle non résolue à ce jour, ayant eu lieu en...
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    Plus de dix ans !
    C'est le temps qu'il aura fallu attendre entre la parution de 'Tokyo, ville occupée', deuxième tome du Cycle Tokyo, et ce merveilleux 'Tokyo, revisitée', que je viens de terminer.

    David Peace s'empare d'une célèbre affaire criminelle non résolue à ce jour, ayant eu lieu en 1949 au Japon : la disparition de Shimoyama, le président des chemins de fer japonais, alors qu'il venait d'annoncer une vague de licenciements sans précédent, et la découverte de son corps le lendemain, écrasé par un train. Suicide ou assassinat, les conjectures vont bon train (pardon pour le mauvais jeu de mots, vraiment involontaire).

    En trois temps, trois personnages, trois époques, le romancier anglais nous livre son roman sur l'affaire Shimoyama.
    1949 - Harry Sweeney, un policier américain se retrouve chargé de l'enquête.
    1964 - Murota Hideki, un détective privé, part à la recherche de Kuroda Roman, qui devait écrire un roman sur l'affaire Shimoyama.
    1988 - Donald Reichenbach, traducteur américain installé au Japon depuis l'Occupation, dernière voix de Tokyo, revisitée, va nous permettre de faire le jour sur la mort du président des chemins de fer.

    La virtuosité du romancier anglais est intacte, chaque voix a sa propre essence, les personnages tourmentés nous touchent au cœur.
    Et toujours, cette écriture brillante, percutante, qui ne laisse aucun répit.

    Comme d'habitude, David Peace m'a éblouie.

    Il faut saluer également l'immense travail recherche ayant donné lieu à ce roman fouillé et intense, ce qui explique le délai très long entre deux livres.

    La question étant 'Tokyo, revisitée' valait-il cette longue attente ?
    Et la réponse étant Oui, mille fois oui.

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    Couverture du livre « 1974 » de David Peace aux éditions Rivages

    Evadez-Moi (Lau Lo) sur 1974 de David Peace

    La vérité sous forme de mensonge, le mensonge sous la forme de la vérité, voilà ce que j’ai écrit.
    Ça faisait longtemps que j’entendais parler de la quadrilogie Le quatuor du Yorkshire de David Peace. Un ami m’a dit « c’est très dur et ça te fais te poser des questions ». Après quelques...
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    La vérité sous forme de mensonge, le mensonge sous la forme de la vérité, voilà ce que j’ai écrit.
    Ça faisait longtemps que j’entendais parler de la quadrilogie Le quatuor du Yorkshire de David Peace. Un ami m’a dit « c’est très dur et ça te fais te poser des questions ». Après quelques années de lectures de polars, il était évident que je devais découvrir cet auteur. J’ai tenu entre mes mains un polar époustouflant, ultra violent, dur, impitoyable, avec un personnage central unique, narrateur de cette histoire, et qui nous fait plonger parmi les autres protagonistes.
    Pourquoi ce polar est différent ? parce que tous ses aspects sont tous aussi travaillés et efficaces les uns que les autres et surtout parce que cette histoire est intemporelle.
    Parlons du décor. Nous sommes en décembre 1974. Le climat politique britannique est très sombre. L’IRA terrorise l’Angleterre, les prix flambent, la misère s’installe définitivement parmi la population des mineurs. Il fait froid, humide, sombre. Le roman se termine le 24 décembre 1974, je l’ai terminé exactement 44 ans plus tard alors que les prix flambent, que le peuple tente de se soulever contre une misère grandissante parmi les moins riches.
    Parlons de la trame de l’histoire. Une petite fille de 10 ans est enlevée, torturée, violée et assassinée. Un journaliste, Edward Dunford, remonte la piste de deux autres fillettes assassinées dans la même région. Petit à petit, les médias effacent ces petites victimes au profit du sport et des articles économiques. Edward, lui, ne renoncera à aucun prix.
    Dans quel monde nous vivons.
    On massacrait des enfants et tout le monde s’en foutait.
    Mais, par-dessus tout ça, Peace dénonce aussi la vénalité, la corruption, la cupidité et, dans une scène fantastique, l’extorsion d’aveux lors d’un interrogatoire totalement illégal par des policiers. Alors, oui, tout cela reste de la fiction officiellement, mais cela nous amène à nous interroger sur les présumés coupables qu’on nous sert à longueur d’année dans les médias, quand on voit les agissements de certains représentants des forces de l’ordre et, parfois, leurs mises en examen.
    Pour la première fois, mes prières ne furent pas pour moi, mais pour tous les autres, et je priais pour que toutes les choses qui étaient dans tous mes carnets, sur toutes ces bandes, dans toutes les enveloppes et les sacs qui se trouvaient dans ma chambre, pour que rien de tout ça ne soit vrai, pour que les morts soient vivants et les disparus retrouvés, et pour que toutes ces vies puissent être revécues.
    En lisant Peace, nous perdons peut-être nos dernières illusions.
    Ce qui est certain c’est qu’après l’avoir lu, on se dira qu’on n’avait jamais vraiment lu de polar et que tous les autres perdent de leur saveur.
    Je ne lirai pas les trois autres en suivant, voulant savourer cette plume précise, brutale aussi, sans fards, je l’étalerai sur l’an prochain, me refaisant un petit shoot de Peace de temps en temps, histoire de me rappeler pourquoi le Noir est ma couleur littéraire de prédilection.

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    Couverture du livre « 1974 - rn n 510 » de David Peace aux éditions Rivages

    Christelle Point sur 1974 - rn n 510 de David Peace

    Bienvenu dans l’enfer de l’Angleterre industrielle de 1974 ou des petites filles disparaissent en revenant de l’école, où la police et ses méthodes expéditives règle ses comptes de manière brutale et expéditive, où le choc pétrolier commence à faire des ravages économiques et où Edward Dunford...
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    Bienvenu dans l’enfer de l’Angleterre industrielle de 1974 ou des petites filles disparaissent en revenant de l’école, où la police et ses méthodes expéditives règle ses comptes de manière brutale et expéditive, où le choc pétrolier commence à faire des ravages économiques et où Edward Dunford débute sa carrière de journaliste. C’est en enquêtant sur la disparition de la petite Clare Kemplay que Dunford va réveiller des démons qui ne demandaient qu’à rester cachés. Il va essuyer des coups et des insultes, verser des pots de vin, harceler des plus gros et plus puissants que lui mais cette enquête, c’est son enquête. Premier volume d’une tétralogie (5 volumes) sur l’Angleterre industrielle des années 70-80, « 1974 » surprend d’abord par son style très sec : phrases courtes, dialogues courts (Dunford à tendance à dire « merde » toutes les 3 répliques !), langage cru, scène crues également, le style de David Peace se veut moderne, dynamique et sans concession. Le récit est assez compliqué, d’abord à cause du nombre important de personnages mais aussi d’une intrigue qui peut se lire à plusieurs niveaux. A la fin du livre, on pense que l’enquête est bouclée et que les méchants sont punis mais, au fond, en refermant le livre, on n’en est pas si sur… L’Angleterre de 1974 et sa police aux méthodes expéditives et brutales peuvent surprendre, et même choquer. Mais ce serait oublier vite que beaucoup de chemin a été fait depuis les années 70, en terme de procédure, de police scientifique, mais surtout de déontologie. Voilà un roman noir qui n’a pas peur des mots, qui n’a pas peur de sous-entendre (ce qui met encore plus mal à l’aise parfois que de décrire), qui n’ a pas peur de grand-chose en fait. Il faut savoir où on met les pieds avec « 1974 », ici, pas de crimes ésotériques, pas de tueurs machiavélique et suprêmement intelligent, pas de héros sans peur et sans reproche, pas d’envolée lyriques, ici, on parle sang, morve, m…. et instincts de bas étage répandu chez tout à chacun. Edward lui-même n’est pas spécialement sympathique, plein de failles, plein de défauts, il faut parfois (souvent) les mauvais choix et cède à la facilité et à l’alcool. « 1974 » est le premier jet d’une tétralogie qui promet de remuer beaucoup de fange, et touiller sans ménagement le fond de l’âme humaine.

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    Couverture du livre « Rouge ou mort » de David Peace aux éditions Rivages

    Sara Adrian sur Rouge ou mort de David Peace

    Le roman retrace le parcours de Bill Shankly auprès du Liverpool Football Club, et sa vie durant les années qui ont suivi son départ du club.
    Le sujet est pointu, l'auteur pourtant nous embarque irrésistiblement dans cet univers qui était pour ma part méconnu, tant son écriture est prenante....
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    Le roman retrace le parcours de Bill Shankly auprès du Liverpool Football Club, et sa vie durant les années qui ont suivi son départ du club.
    Le sujet est pointu, l'auteur pourtant nous embarque irrésistiblement dans cet univers qui était pour ma part méconnu, tant son écriture est prenante. Le tableau qu'il dépeint du personnage de Shankly est fouillé et impressionnant. Un tour de force!