Des ouvrages pour les adultes et les plus jeunes, qui aident à découvrir et comprendre la culture sourde
Bonjour ami fidèle,
Un roman dans lequel le marais joue avec ses ombres…
Dès le visuel de couverture, j’ai ressenti l’envie d’en savoir plus sur cette femme et surtout sur le mystère que les brumes semblent dissimuler. J’ai pu découvrir une histoire familiale tourmentée et celle de l’aménagement des marais poitevins sous le Second Empire.
Poppée Dupuybel doit suivre son père qui est l’ingénieur choisi pour prendre la direction de l’aménagement des zones insalubres de l’Ouest de la France, et pour cela, elle doit quitter Paris avec sa famille. Gâce à la rencontre avec deux enfants du Marais, elle va en découvrir quelques secrets avant de faire une fugue qui changera le cours de sa vie. Marianne, sa gouvernante ne pourra rien faire pour elle, et sera aussi victime du courroux des parents. Comment pourront-elles sortir des situations injustes qu’elles subissent ? Les erreurs de jeunesse vont-elles les suivre toute leur vie ?
Le roman découpé en deux parties m’a séduite par le mélange harmonieux entre réalités sociales et techniques de l’époque, et les multiples visages de l’amour et de l’amitié qui sont révélés tout au long des vies d’une enfant devenue femme et de sa gouvernante. J’ai trouvé intéressant qu’un personnage secondaire concentre l’intérêt du roman, à l’image du titre.
Malgré ou à cause de dialogues assez convenus, toute la place est laissée au marais, à ses habitants, ses villages, ses animaux et son couvert végétal. Le nombre d’ouvrages consultés est important et cela explique les nombreuses découvertes que j’ai faites : la chamoiserie Niortaise, la légende de l’angélique et ses vertus, le bassin de la Sèvre Niortaise, etc. Je suis retournée en pensée sur les lieux de l’abbaye de Maillezais dont la visite il y a quelques années reste un joli souvenir.
S’il y a un environnement soigneusement décrit, le récit n’est pas en reste, nous instillant un suspense qui nous garde en attention jusqu’à la fin ou dirais-je la délivrance. L’écriture est sensible, elle file et la lecture en est envoûtante.
Pour ce Service Presse, je remercie très chaleureusement Corinne Javelaud qui me fait l’honneur de me compter parmi ses partenaires, et les Éditions Calmann-Lévy pour la réception de « Les fantômes de Marianne » paru le 15 mars.
Bonjour, je note une erreur sur la couverture, je donne mon avis sur le roman sorti en poche chez De Borée Editions en février 2023. Ce n'est pas ce visuel.
Genre : Roman historique
Avis : ÉLÉGANT
Un roman en harmonie avec l’élégance des années folles…
J’aime ces livres qui ont connu un premier succès, celui-ci depuis 2015, et qui viennent trouver de nouveaux lecteurs, avec une maison d’édition qui a à cœur de proposer de la belle écriture en format poche. Je suis restée dans le sillage d’une Dame comme envoûtée par une ambiance dont la couverture du roman donne le ton. J’ai rarement vu pareille entente entre un visuel, un titre et un texte.
Nous sommes au début du vingtième siècle, à Royan. C’est le début des années folles et Anaïs Gersaud rendue mélancolique par le décès de son époux, ne cherche qu’à s’étourdir et à oublier. Avec James, un peintre américain, elle va néanmoins chercher à découvrir quels sont les mystères que l’on veut lui cacher, et pour cela, elle va devoir voyager et retrouver un beau-frère qu’elle avait négligé. Sa vie et son avenir résisteront ils aux révélations ?
Il y a dans cette lecture une sensation de chic qui ne m’a pas quittée, comme une fragrance venue de ces années qui ont marqué la France, soucieuse d’oublier les quatre années de guerre. L’auteure a fait d’Anaïs, un personnage attachant oscillant entre force et faiblesse, gardant un côté ingénu savoureux.
Entre les conches de Royan et de Pontaillac, les chais de Cognac, les élevages d’huîtres Mornac ou Chaillevette, ma curiosité gastronomique et spatiale a été comblée. Quant aux découvertes et aux créations du siècle, j’ai pu en capter d’intéressantes autant en France que dans l’Ontario. Ce fut un voyage aux multiples accents.
J’ai reconnu chez Corinne Javelaud le style élégant déjà apprécié dans les romans précédents ; il y a de l’information sérieuse et une histoire qui nous tient en haleine de bout en bout puisque dès le départ, nous comprenons qu’il y a quelques anomalies dans la vérité qu’on a pu donner à la veuve. Le suspense est subtilement dosé pour un roman qui nous fait découvrir les secrets des spiritueux en plus de ceux des familles.
Je remercie Virginie et De Borée Editions pour le SP de « La Dame de la Villa Saphir »
Avis : ATTRACTIF
Clarence est un homme séduisant, ramené par la mort de sa mère adoptive dans la maison corrézienne et sur des terres qui dans les années 60 ne se sentaient pas concernées par la préservation des espèces. Pourquoi les habitants et particulièrement les chasseurs de Saint-Geniez-ô-Merle voient-ils l’arrivée d’un ornithologue d’un mauvais œil ? Peut-être parce que Clarence va chercher et trouver des secrets familiaux et régionaux dérangeants ... Sa rencontre avec Philippa Beaulieu et le monde des courses hippiques l’amènera aussi à découvrir les intrigues et les mensonges d’un monde à part.
Dès les premiers mots et la couleur de la 2 CV, à savoir, gris antoinette, j’ai cru comprendre que j’aurais affaire à une auteure ayant le sens du détail. Et je ne me suis pas trompée car outre une histoire captivante, elle a semé des connaissances telles que j’apprécie d’en trouver : les verreries de Goulles, le patriotisme québécois de la chanson à la claire fontaine, le barrage de Bort-les-Orgues et les maisons écrasées de Port-Dieu, et tant d’autres lieux ou faits liés à la Xaintrie.
Ce qui n’aurait pu être qu’une dramatique histoire familiale s’est transformée sous la plume dynamique et séduisante de la romancière en plusieurs enquêtes dans lesquelles héros et héroïnes sont fort attachants. Le fil rouge du roman est la préservation des milans royaux mais l’environnement équin donne une trame consistante et complémentaire.
Le rythme se maintient de bout en bout, alternant informations sur les rapaces, rencontres amoureuses, difficultés d’être une femme dans le monde hippique, rencontres entre des mondes très différents. Il y a de l’habileté et de la recherche sur tous les sujets évoqués tout en gardant une fluidité et une facilité de lecture remarquables.
Vous l’aurez compris, tous ces univers m’ont séduite et j’avoue avoir une vraie curiosité à lire les romans précédents. En attendant, celui-ci vient de sortir, je vous engage à vous rendre chez votre libraire.
Je remercie tout particulièrement Corinne Javelaud pour nos échanges et les Editions CALMANN-LEVY pour m'avoir permis de lire, en service presse,« L'Odyssée de Clarence ».
Avis : ATTACHANT
Je n’avais pas lu ce roman en 2018 quand il est sorti en broché mais depuis j’ai découvert Corinne Javelaud et j’ai saisi l’occasion d’accompagner ce roman lors de sa sortie en livre de poche.
1942. Eulalie Fontanel n’a plus de nouvelles de son mari envoyé au front. Elle a une petite fille et ne sait comment la nourrir, aussi lorsque l’occasion se présente de devenir danseuse aux Folies Bergère, accepte-t-elle, sans le vouloir vraiment, d’intégrer la troupe. Son amie juive s’occupe de Beata quand elle travaille et lui offre aussi un logement. Mais Eulalie est très belle et les Allemands, un en particulier, ne vont pas vouloir la laisser leur échapper. Elle fuira pourtant. Plus tard, Beata cherchera à retrouver ce qu’a été la vie de sa mère, qui a été réellement son père, et par un grand concours de circonstances évoluera autrement qu’elle ne l’avait prévu.
J’ai apprécié le soin qu’a pris la romancière à garder la splendeur du personnage principale, malgré les différents événements dont elle est l’héroïne. Elle a réussi à faire passer cette pudeur, cette distance, ce respect, chez la jeune femme qui prend la plume pour faire vivre sa mère. Beaucoup d’émotions sont liées à ce rapport mère/fille.
L’environnement de la guerre est hélas bien connu mais l’auteure émaille le récit de faits historiques et d’actions de la vie de tous les jours, nous immergeant ainsi dans une histoire qui nous touche. La narration du travail aux Folies Bergère restitue l’ambiance de l’époque, à savoir l’obligation pour beaucoup de continuer à travailler pour les occupants, juste tenus par la peur de manquer de tout.
Malgré l’horreur de l’époque, le roman est lumineux grâce à une écriture précise et habitée faisant la part belle aux dialogues des cœurs.
Amateurs de romans régionaux ou historiques, vous serez comblés. Pour les autres, c’est un roman à tenter pour vous les faire aimer.
Je remercie Virginie Bourgeon pour son invitation et Centre France - De Borée pour l’envoi de « Un été d’orage » en service presse.
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