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Claudine Jacques

Claudine Jacques
Née dans le Territoire de Belfort, Claudine Jacques arrive adolescente en Nouvelle-Calédonie et s'y enracine profondément. Jusqu'en 1994, elle dirige un Centre de formation professionnelle. Depuis, elle se consacre presque exclusivement à l'écriture. Membre fondateur de l'Association des écrivain... Voir plus
Née dans le Territoire de Belfort, Claudine Jacques arrive adolescente en Nouvelle-Calédonie et s'y enracine profondément. Jusqu'en 1994, elle dirige un Centre de formation professionnelle. Depuis, elle se consacre presque exclusivement à l'écriture. Membre fondateur de l'Association des écrivains de la Nouvelle-Calédonie, elle reste très attentive à la jeunesse, « marraine » différents projets scolaires et anime des ateliers d'écriture. En 2002, elle crée le Festival de la bande dessinée de Boulouparis. En 2008, elle concourt avec Macate Wénéhoua à la création de l'association Écrire en Océanie. En 2009, elle participe, en tant que rédactrice en chef, à la création du magazine littéraire Épisodes Nouvelle-Calédonie. Sa résidence en brousse lui permet une authentique immersion au cœur d'un pays qu'elle appréhende ainsi de l'intérieur.

Avis sur cet auteur (1)

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    Couverture du livre « Caledonia blues » de Claudine Jacques aux éditions Au Vent Des Iles

    Evlyne Léraut sur Caledonia blues de Claudine Jacques

    « Calédonia Blues » est un chant langoureux, intime, associateur d’une littérature de renom. Claudine Jacques délivre des nouvelles tissées en Nouvelle-Calédonie. Le voyage est la terre noble que l’on retourne, les racines qui insistent et signent le passage de la noria des femmes accrochées au...
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    « Calédonia Blues » est un chant langoureux, intime, associateur d’une littérature de renom. Claudine Jacques délivre des nouvelles tissées en Nouvelle-Calédonie. Le voyage est la terre noble que l’on retourne, les racines qui insistent et signent le passage de la noria des femmes accrochées au rivage de leurs jours. Tout est grand, authentique, sincère et profond. Rien ne cède par le barrage des difficultés, dans cette orée d’une écriture qui prend sa naissance dans les splendeurs de ces femmes. Toutes battantes, féminines jusqu’au bout de leurs cils émus des prouesses. Dignes, altières, fortes et convaincues, fécondantes, mères et filles. Elles signent ici le palpitant réel d’un pays qui résiste aux assauts, à la pauvreté, aux voleurs, à l’insécurité, à l’emprise de l’homme sur la femme. Les nouvelles s’accrochent au rivage. On reste attentif et rien ne frémit d’autre que ces combats, Rocher de Sisyphe. Elles implorent les voix de ces femmes, hommes, enfants. Toutes différentes, elles sont une cartographie lumineuse et irrésistible. Le verbe est humble, indubitable, et semble couleur et sel, lèvres, amour et sueur, résistance et altérité. On aime les partages altruistes, les ruelles chaudes, les regards vifs et certains, le cru de l’âpreté et la bonté cachée car pudique. On retient les mains qui creusent les sillons des labeurs. On reste figé face au rude des jours, au cri véritable d’une mise à nue. Un pays splendide car vivant et aimant. L’habitus est un mur gorgé de lierres où l’on s’agrippe. On ne veut pas poser le pied au sol. On est en transmutation dans cette idiosyncrasie. Ces nouvelles sont des pans de vies véritables, émouvants et profonds. Des femmes si présentes qu’on les pressent tourner les pages de « Calédonia Blues », vague après vague, et laisser l’écume franchir le lecteur subrepticement. Visitez ce pays ce « Calédonia Blues » vous allez rencontrer la sève des jours et aimer jusqu’à plus d’heure ces nouvelles qui sont belles comme un clair de lune. Publié par les majeures éditions Au vent des îles.

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