Un roman graphique exceptionnel qui raconte l'incroyable parcours de George Lucas, le créateur de Star Wars
C'est l'heure de la retraite pour "Balto" qui dit adieu à la Police. La Police peut-être mais les enquêtes, pas vraiment. Le voilà parti à la recherche d'une camgirl qui n'a plus donné de nouvelles à ses amies depuis 15 jours.
L'inspecteur Balto a tout du anti-héros : vieux, chauve, solitaire, en décalage avec le monde d'aujourd'hui, ne parlons même pas des nouvelles technologies... Mais mener une enquête, ça il sait faire.
Aurélien Ducoudray nous présente un type désuet mais attachant. Son passé le poursuit, il apparaît de temps en temps en flashback... Toute une galerie de personnages secondaires haut en couleurs l'accompagne, avec des dialogues savoureux et des situations risibles.
Cet album est un joli terrain de jeu pour le dessinateur Damien Geffroy qui évite le caricatural en proposant des personnages bonhommes très humains tout en conservant une grande sensibilité et une certaine mélancolie.
Cet album ne serait-il pas le début d'une série ? La fin de ce récit ouvre clairement sur une suite... Et je n'aurai rien contre retrouver les enquêtes de ce retraité pas comme les autres !
Chronique précédemment parue sur le blog www.sambabd.net
Bon, eh bien ce n’est pas avec cette BD que mon excellente appréciation de Steinkis va se dégrader, bien au contraire. En effet, une fois de plus, l’éditeur parisien nous offre un regard original sur une région dont on ne parle peut-être pas assez (quoique, ces derniers temps…) : L’Europe de l’Est. Après le sympathique Goodbye Ceausescu, on nous parle donc ici de l’ours du dictateur… Enfin, cet ours n’est qu’un prétexte, bien sûr… D’ailleurs, il ne s’agit pas vraiment de SON ours… mais bon…
Ce que nous raconte cette BD, c’est, une fois de plus, toute l’absurdité de ces régimes ubuesques où tout n’est que corruption, obéissance plus ou moins aveugle aux ordres, d’où qu’ils viennent (il faut d’ailleurs toujours se demander d’où viennent ces ordres pour être bien certain que l’on est dans le bon camp… En tout cas, dans le camp qui détient le pouvoir au moment où l’ordre en question est émis…), et autres flagorneries d’une hypocrisie magistrale. C’est bien sur ce dernier point que l’on retrouve notre pauvre ours, victime de la vanité sans fin du Conducator autoproclamé Danube de la pensée (rien que ça…!).
C’est donc au crépuscule de ce régime que se déroule ce conte tragi-comique, mêlant une trame fictive (la réunion de ce groupe de personnage et leur « but » supposé) à des éléments bien plus réels comme la collection de chaussures d’Elena, les enlèvements d’opposants, leurs interrogatoires musclés par la Securitat ou encore les visites du couple Ceausescu dans les usines et autres écoles modèles.
Le tout est accompagné d’un très bon dessin entre Blain et Pierre-Henry Gomont dont la mise en couleur par Paul Bona est particulièrement réussie.
Voilà donc une lecture très agréable que je vous recommande si vous êtes un tantinet curieux…
Les humains ont confié la guerre aux robots jusqu'à disparaître, ne laissant à la surface du globe que des machines passées maîtresses dans l'art de la guerre.
War-Hol est un War-bot, un robot de combat, mais... il ne veut pas y aller.
Rip-R, lui, est un robot mécanicien, celui de War-Hol justement !
Mais de ce fait, il n'a pas grand chose à réparer, et lui et Snoop-I, sont compagnon boite à outils, ça les contrarie.
Ce robot de combat est visiblement défectueux !
Fallait que ça tombe sur lui tiens.
Fuir le champ de bataille pour finir par s'ouvrir comme une boite à pain et révéler à l'intérieur... un petit être rose, mou, sans aucun circuit visible, qui expulse une matière malodorante à intervalles réguliers et qui répète deux syllabes... Ma-Man ?
C'est quoi ce truc ??
Si, comme moi malheureux, vous étiez passés à côté de ces 3 albums, voilà de quoi vous refaire une santé avec cette intégrale.
Attention, geekerie inside, et de la bonne, pas de la coupée au pneu !
Une histoire coooomplètement barrée, drôle, touchante, énervée, émouvante et loin d'être dénuée de sens, voilà ce à quoi vous vous exposez.
Ces deux robots vont, en vrac, découvrir la parentalité, sauver (ou pas) l'humanité, mettre à jour (ou pas) un plan ancestral, et surtout nous mettre sous le nez les travers les plus tordus d'une civilisation qui ressemble étrangement à ce qui nous pend au nez si on continue nos âneries.
240 pages bourrées de références, de jeux de mots, de clins d'œil à trouver comme des œufs de pâques planqués dans la boite à outils de papa, et un dessin de fou furieux, vif, nerveux, vivant, coloré et tellement fun qu'il m'a mis les circuits à l'air ! L'énergie est positivement bonne à tous les étages sous les cieux cinématographiques de Verhoeven, Tarantino ou Ridley Scott.
Je vous mets au defi de ne pas rire en lisant cette histoire (et d'avoir un peu la larmichette ou la bouche en O)
Tout est bon, des typos au moindre boulon qui tient le scénario (y a même une surprise à la fin, mais chuuut)
Ça c'est de la bonne BD, et c'est pas fait par une I.A ! Hein ! Hein ?
Dès les premières pages, le ton est donné. L'humour sera très présent à travers des jeux de mots finement trouvés, à tendance geek. Même celui qui ne parle pas arrive à nous faire rire grâce à une astuce encore une fois inspirée de la culture geek. Le trio principal fonctionne bien en sorte de pieds nickelés mécaniques. Et les voilà plongés dans un univers très riche où chaque page ou presque aura un clin d'œil à la pop culture (r2d2 on t'as vu!)
Mais ce n'est pas que drôle, c'est aussi bien écrit avec des questions existentielles sur l'homme, ses rapports à la machine, ou aussi la paternité (oui oui) et ses responsabilités, et tant d'autres. Mais encore une fois l'ensemble fonctionne bien en évitant d'être pompeux. C'est léger mais sérieux. Difficile exercice qui est réussi ici.
Visuellement, c'est très beau, très graphique, riche en détails, et dynamique dans la construction. Tout ce que j'aime.
Vous l'aurez compris, pour une lecture sans prise de tête mais loin d'être bête, vous avez Bots, regroupé dans une très belle intégrale.
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