Avec notre lecteur du mois d'octobre, découvrez Arturo Pérez-Reverte et son dernier roman "Deux hommes de bien"
Avec notre lecteur du mois d'octobre, découvrez Arturo Pérez-Reverte et son dernier roman "Deux hommes de bien"
Dominique Lemasson, lecteur du mois d'octobre, parlez nous de vous !
J'ai aimé les personnages, même ceux qui meurent en cours de route.
J'ai aimé le tableau et son inscription cachée.
Mais j'ai moins aimé la partie d'échec, trop technique à mon gout.
J'ai cependant aimé que cette fameuse partie, ou plutôt la façon dont les pièces se déplaçaient aient un rapport avec l'intrigue policière. Ca c'est du grand Art.
Mais le style un peu trop ampoulé, les descriptions parfois inutiles ont eu raison de ma patience, et j'ai terminé ma lecture en avance rapide.
Julia, restauratrice d'art, découvre sur un tableau du 15ème siècle, une inscription cachée : "qui a tué le chevalier ? ". le tableau représente une partie d'échec et elle apprend que l'un des joueurs, chevalier de son état, a été assassiné. Son ami homosexuel l'oriente vers un joueur d'échec chevronné pour l'aider à résoudre cette énigme. Ce n'est malheureusement pas la seule enquête qu'elle va devoir mener, car son ex, historien qui l'avait renseigné sur les personnages du tableau, est assassiné à son tour.
J'ai eu envie d'aller jusqu'au bout de l'histoire mais la lecture ne m'a pas semblé fluide. Et n'y connaissant rien aux échecs, je me suis parfois ennuyée car la fameuse partie du tableau est profondément analysée et se répète dans la vie réelle. Ca devient alors trop compliqué pour moi...
Pérez-Reverte, pour lequel, comme d’innombrables lecteurs (« nous partîmes cinq cents mais par un prompt renfort nous nous vîmes trois mille en arrivant au port »), j’ai toujours eu les yeux de Chimène, revisite le mythe du Cid.
Autant dire tout de suite que Corneille prend un sérieux coup de vieux. Rodrigue, devenu Ruy Diaz, a toujours du cœur pour « les travaux guerriers ». Mais il y a longtemps qu’il a mis Chimène dans son lit pour s’en aller gagner sa vie à la pointe de l’épée (je m’égare car voici que me revient en tête le générique de Zorro : un cavalier qui surgit… son nom il le signe à la pointe de l’épée d’un Z qui…).
Bref, Le Cid ou Sidi (dans la version maure) serait un chef de guerre, un rufian ou si l’on préfère un vulgaire mercenaire doté de plus de raison, de courage et de chance que les autres. Il offre ses services à qui en veut, maure ou chrétien peu importe puisqu’il s’agit de nourrir sa troupe. Nul doute que les années de correspondant de guerre de l’auteur aient contribué à forger le personnage de ce seigneur de la guerre et de ses aventures qui composent l’essentiel de ce roman haut en couleur et gorgé d’hémoglobine.
L’Espagne du XIème siècle n’était assurément pas un havre de paix et la description qu’en donne l’auteur est tout à fait saisissante.
En définitive, comment situer ce Sidi dans l’œuvre du maître ? J’avoue, avec réticence, ne pas avoir retrouvé le plaisir de lecture exceptionnel de ses chefs d’œuvre. Les pages se tournent facilement mais il m’a été impossible de totalement m’identifier à son héros. Je vieillis, sans doute ? Pérez-Reverte, un tout petit peu, aussi ? Faut-il s’en lamenter ?
« Ô rage ! ô désespoir ! ô vieillesse ennemie !
N'ai-je donc tant vécu que pour cette infamie ? »…
Ce serait sans doute excessif et malvenu. Surtout de ma part après tant de magnifiques aventures littéraires. Disons simplement que je recommande cette lecture aux aficionados convaincus et que je conseille à ceux qui voudraient découvrir l’œuvre somptueuse de ce grand écrivain de commencer par ses œuvres de jeunesse.
En définitive, le dernier mot appartient à Corneille :
Cher Pérez-Reverte… « Va, je ne te hais point… »
Julia, restauratrice d'art, découvre sur un tableau du 15ème siècle, une inscription cachée : "qui a tué le chevalier ? ". le tableau représente une partie d'échec et elle apprend que l'un des joueurs, chevalier de son état, a été assassiné. Son ami homosexuel l'oriente vers un joueur d'échec chevronné pour l'aider à résoudre cette énigme. Ce n'est malheureusement pas la seule enquête qu'elle va devoir mener, car son ex, historien qui l'avait renseigné sur les personnages du tableau, est assassiné à son tour.
J'ai eu envie d'aller jusqu'au bout de l'histoire mais la lecture ne m'a pas semblé fluide. Et n'y connaissant rien aux échecs, je me suis parfois ennuyée car la fameuse partie du tableau est profondément analysée et se répète dans la vie réelle. Ca devient alors trop compliqué pour moi...
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