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Arnaldur Indridason

Arnaldur Indridason

Arnaldur Indridason est un écrivain islandais né le 28 janvier 1961 à Reykjavik. Après des études d’histoire, ce fils d’écrivain devient scénariste puis critique de films. En 1997, Arnaldur Indridason publie son premier livre, Synir duftsins, inédit en français. Depuis, l’auteur s’est spécialisé ...

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Arnaldur Indridason est un écrivain islandais né le 28 janvier 1961 à Reykjavik. Après des études d’histoire, ce fils d’écrivain devient scénariste puis critique de films. En 1997, Arnaldur Indridason publie son premier livre, Synir duftsins, inédit en français. Depuis, l’auteur s’est spécialisé dans l’écriture de romans policiers. Il fait aujourd’hui partie des écrivains les plus populaires en Islande et connait une renommée internationale : ses livres paraissent dans plus d’une vingtaine de pays.

Les plus importants romans d’Arnaldur Indridason s’articulent autour de personnages récurrents, notamment le commissaire Erlendur Sveinsson. L’auteur a été récompensé pour plusieurs de ses romans par des prix scandinaves et européens tels que le Prix du polar européen du Point en 2008 pour L’Homme du lac. Certains livres, comme La Cité des Jarres, ont été adaptés pour la radio ou le cinéma.

Articles en lien avec Arnaldur Indridason (1)

Avis sur cet auteur (308)

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    Couverture du livre « Les parias » de Arnaldur Indridason aux éditions Metailie

    Eve Yeshé sur Les parias de Arnaldur Indridason

    Lorsqu’une veuve trouve un vieux pistolet caché dans les affaires de son mari qui vient de décédé, elle décide de l’apporter à la police ce qui va faire remonter à la surface de vieilles affaires criminelles non élucidées, et notre ami Konrad, détective à la retraite va se lancer à la quête de...
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    Lorsqu’une veuve trouve un vieux pistolet caché dans les affaires de son mari qui vient de décédé, elle décide de l’apporter à la police ce qui va faire remonter à la surface de vieilles affaires criminelles non élucidées, et notre ami Konrad, détective à la retraite va se lancer à la quête de la vérité, car cette arme l’inquiète, il est sûr de l’avoir vue entre les mains de son père…

    En effet, son père a été assassiné à coups de couteau et il s’agissait d’une personne dépourvue de morale et violent avec Konrad qui était très en colère juste avant ce meurtre jamais élucidé, car il venait d’apprendre que son cher père avait été incestueux avec sa sœur. Konrad a longtemps redouté que le crime soit dû à sa mère (ou peut-être à lui-même, car il garde peu de souvenirs de cette soirée)

    Dans ce roman noir, vraiment très noir, l’auteur explore, au fil des enquêtes non résolues (cold case sonne mieux alors que je préfère utiliser des mots français à l’instar des Canadiens), différents thèmes sordides, mettant en lumière la société islandaise en fonction des époques : les enfants abusés par des pervers pédophiles dans une structure d’accueil, la chasse aux homosexuels, la violence intrafamiliale, les malversations de certains policiers, les aveux extorqués, etc.

    On peut ainsi approfondir l’enfance, l’adolescence de Konrad, la manière dont il a pu exercer son métier et l’opiniâtreté qu’il met à tenter d’élucider les anciennes enquêtes en dépit des injonctions de son ancienne équipe, les erreurs qu’il a pu faire et la manière dont il les analyse et tente de les réparer. J’ai eu l’impression en refermant le livre qu’il n’y aurait peut-être pas d’autre enquêtes de Konrad…

    Ce roman m’a permis de retrouver la plume de Arnaldur Indridason que j’aime beaucoup, et j’avoue que j’ai dû m’accrocher un peu, parfois, tant la noirceur était omniprésente. Il faut dire que j’ai moins d’atomes crochus avec Konrad qu’avec l’inspecteur Erlendur, ceci explique peut-être cela.

    Un grand merci à NetGalley et aux éditions Metailié qui m’ont permis de découvrir ce roman et de retrouver la plume de son auteur

    #LesParias #NetGalleyFrance !

    https://leslivresdeve.wordpress.com/2024/02/24/les-parias-arnaldur-indridason/

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    Couverture du livre « Le lagon noir » de Arnaldur Indridason aux éditions Metailie

    Christelle Point sur Le lagon noir de Arnaldur Indridason

    Suite à l’enquête sur la mort du sans-abri Hannibal qu’il menait de façon clandestine alors qu’il n’était qu’un policier en uniforme (voir « Les Nuits de Reykjavik »), Erlendur a enfin intégré la brigade criminelle sous les ordres de Marion Briem. Nous sommes à présent en 1979 à quelques...
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    Suite à l’enquête sur la mort du sans-abri Hannibal qu’il menait de façon clandestine alors qu’il n’était qu’un policier en uniforme (voir « Les Nuits de Reykjavik »), Erlendur a enfin intégré la brigade criminelle sous les ordres de Marion Briem. Nous sommes à présent en 1979 à quelques encablures de la base américaine de Keflavik, un corps est retrouvé immergé dans un lagon volcanique. Cette nouvelle enquête amènera Erlendur et Marion à fureter du coté de militaires américains peu enclins à les aider, quand ils ne les méprisent pas ouvertement. En pleine Guerre Froide, alors que la présence des « yankees » pose problème à une partie de la population islandaise, ils pourraient bien déclencher un incident diplomatique sans le vouloir, ce qui anéantirait purement et simplement leur enquête. Parallèlement, Erlendur continue l’enquête parallèle sur un cold case qui l’obsède : la disparition d’une adolescente survenue en 1954 sur le chemin de son lycée.
    Troisième volet (sans l’ordre chronologique des aventure d’Erlendur, pas dans l’ordre de parution des romans) de la série « Erlendur », « Le Lagon Noir » est encore une fois un polar noir réussi qui se dévore avec gourmandise. Nous avançons dans le temps pour atterrir en 1979, mais le contexte historique ne change pas beaucoup. La Guerre froide est encore une fois au premier plan de l’intrigue. L’Islande, de part sa position géographique proche du Groenland (et de la très stratégique base militaire américaine de Thulé avec ses armes nucléaires), est un pays très impacté par l’affrontement Est/Ouest. Ici il est beaucoup question de la base américaine et des divisions qu’elle suscite dans la population islandaise, mais aussi de la cohabitation très compliquée entre américains et islandais au quotidien. Tout cela joue un rôle prépondérant dans l’intrigue sur le corps du lagon noir. Cette intrigue multipliera les fausses pistes, flirtant parfois avec le roman d’espionnage pour finalement trouver une conclusion d’une affreuse banalité, que l’on devine à quelques chapitres de la fin. Mais c’est presque l’autre intrigue qui captive le plus, l’enquête parallèle menée par Erlendur sur le cold case de la disparition de la jeune Dagbjört en 1954. Même dans cette enquête là, la base américaine joue un rôle important et là encore, quelques fausses pistes nous mènent en bateau. Pour cette enquête là, paradoxalement, le dénouement sera encore plus tragique et effrayant. A quelques chapitres de la fin, Erlendur lui-même paiera le prix de son obstination. Les romans doivent beaucoup à ce personnage de flic doux, méticuleux, obstiné et respectueux. Erlendur n’est pas du tout une caricature de flic bourru et ombrageux, un franc-tireur comme il y en tant dans les romans noirs. C’est tout le contraire en fait, et ça fait du bien. Même s’il trimballe des casseroles dans sa vie privée (qui n’en trimballe pas ?) et des blessures d’enfance (idem), il interroge toujours les gens avec douceur, politesse, ne noie rien dans d’alcool, ne prêche pas le faux pour savoir le vrai, respecte sa hiérarchie, respecte les suspects, ménage les témoins, respecte les coupables. Il détonne un peu dans le schéma habituel des flics de romans noirs et ce n’est sans doute pas étranger au succès de cette série. « le Lagon Noir » peut se lire de façon isolée sans problème, mais c’est quand même mieux de l’inclure dans la lecture de la saga, qu’on choisisse de la lire dans l’ordre de parution (qui est un grand désordre) ou dans l’ordre chronologique comme j’ai choisi de le faire.

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    Couverture du livre « Les parias » de Arnaldur Indridason aux éditions Metailie

    Zazaboum sur Les parias de Arnaldur Indridason

    J’ai eu du mal avec Konrad depuis le premier volume, bien que dans son cas c’était ma mauvaise foi qui était en cause, Indridason ayant mis Erlendur de côté ! Et si j’ai fini par apprécier un peu cette série, cela s’est arrêté avec le tome 3 !

    J’ai totalement oublié les enquêtes de chaque...
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    J’ai eu du mal avec Konrad depuis le premier volume, bien que dans son cas c’était ma mauvaise foi qui était en cause, Indridason ayant mis Erlendur de côté ! Et si j’ai fini par apprécier un peu cette série, cela s’est arrêté avec le tome 3 !

    J’ai totalement oublié les enquêtes de chaque volume, celui-ci comme les précédents, car Konrad ressasse encore et encore, les énigmes sur la mort de son père, tué en pleine rue, quand il était jeune ! Il n’y a aucune avancée un tant soit peu intéressante !

    5 volumes pour arriver à un final aussi peu travaillé, à croire que le reste ne fut que du remplissage et dans un style plutôt lourd ! A tel point que ma réaction fut : Tout ça pour ça ?


    #LesParias #NetGalleyFrance

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    Couverture du livre « Les parias » de Arnaldur Indridason aux éditions Metailie

    L'atelier de Litote sur Les parias de Arnaldur Indridason

    L'inspecteur Konrad a beau être à la retraite, il continue à s' intéresser à l'affaire non résolue du meurtre de son père, qui date des années 50. Une vieille dame, vient remettre à la police un vieux pistolet qu'elle a trouvé après la mort de son mari. Konrad ne peut s'empêcher de faire le...
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    L'inspecteur Konrad a beau être à la retraite, il continue à s' intéresser à l'affaire non résolue du meurtre de son père, qui date des années 50. Une vieille dame, vient remettre à la police un vieux pistolet qu'elle a trouvé après la mort de son mari. Konrad ne peut s'empêcher de faire le rapprochement avec le jour où son père lui avait montré un modèle Luger datant de la seconde guerre mondiale. L'arme après examen finit par parler et lance notre retraité sur une nouvelle piste. L'enquête reprend plusieurs éléments des tomes précédents et ouvre la piste déjà explorée d'une série de violences sexuelles pour laquelle l'inspecteur a déjà un coupable en prison. La construction de ce polar avance par questionnements et hypothèses avec de nombreux retours en arrière qui montrent l'influence que son père criminel a eue sur lui et sa famille. On découvre aussi tout un pan peu reluisant de la vie de Konrad, qui montre la complexité du personnage avec un côté plus sombre. On a parfois l'impression qu'il ne s'intéresse aux victimes, que parce qu'elles lui permettent d'avancer sur sa propre affaire. Un petit mot pour dire que ce roman nécessite la connaissance des volumes précédents car il y a un nombre important de personnages et les connexions entre eux sont complexes. Une liste des personnes et une chronologie aurait été la bienvenue. En plus avec les noms propres islandais assez difficiles pour une française et la tendance de l'auteur à donner des surnoms, ce n'était pas gagné mais j'aime tellement les enquêtes islandaises d'Arnaldur Indridason que je me suis accrochée. Son écriture est fluide et très factuelle. Une intrigue passionnante qui remonte sur plusieurs décennies et des thèmes comme la corruption, les réseaux pédophiles et l'homophobie. Un polar scandinave qui vous maintient en haleine et un personnage principal toujours aussi attachant et torturé. Bonne lecture.

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