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Anthony Phelps

Anthony Phelps
Anthony Phelps est né en Haïti en août 1928. Au début des années 1950, il fonde le groupe Haïti Littéraire, avant de connaître les prisons de Duvalier et d'être contraint à l'exil. Établi à Montréal, il se tourne vers le théâtre, devient journaliste à Radio-Canada et livre une oeuvre de prem... Voir plus
Anthony Phelps est né en Haïti en août 1928. Au début des années 1950, il fonde le groupe Haïti Littéraire, avant de connaître les prisons de Duvalier et d'être contraint à l'exil. Établi à Montréal, il se tourne vers le théâtre, devient journaliste à Radio-Canada et livre une oeuvre de premier ordre qui fait de lui l'une des grandes voix de la littérature haïtienne. En 2012, les Éditions Bruno Doucey ont publié son anthologie de ses poèmes sous le titre Nomade je fus de très vieille mémoire.

Avis sur cet auteur (1)

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    Couverture du livre « Mon pays que voici » de Anthony Phelps aux éditions Memoire D'encrier

    Ally sur Mon pays que voici de Anthony Phelps

    «  L’été s’achève
    de quelle couleur est la saison nouvelle
    sinon d’espoir »

    Ce livre est le fruit d’un voyage intérieur puis d’un exil. Commencé par son auteur, Anthony Phelps, dans les rues d’Haïti, il sera achevé à Montréal où le poète se réfugia après avoir été arrêté et emprisonné...
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    «  L’été s’achève
    de quelle couleur est la saison nouvelle
    sinon d’espoir »

    Ce livre est le fruit d’un voyage intérieur puis d’un exil. Commencé par son auteur, Anthony Phelps, dans les rues d’Haïti, il sera achevé à Montréal où le poète se réfugia après avoir été arrêté et emprisonné sous la dictature de Duvalier.

    Le poète, dans ce livre divisé en quatre parties, remonte l’histoire de son pays de la période pré-colombienne jusqu’aux années 60 où il fut achevé.

    Il évoque le massacre des Indiens habitant l’île à l’arrivée de Christophe Colomb. Il raconte l’esclavage, la libération et les chaînes de l’occupation américaine.

    Il raconte la souffrance, la mort et la peur mais surtout l’espoir.

    La certitude que de toutes ces peines et ces malheurs, les haïtiens se relèveront, plus forts.

    Ces poèmes sont aussi un magnifique hommage à la beauté de cette île et à la ville de Port-au-Prince.

    « Le flamboyant chante le rouge du couchant
    La sensitive se cloître pour la nuit
    et la mer à tes pieds docile rentre ses vagues
    flattant de ses doigts d’algue l’assise de ton roc »

    Toujours relativement novice en poésie, j’ai été un peu déstabilisée par l’absence de ponctuation mais j’ai été vite embarquée par le souffle de ce récit, par la beauté des images appelées à mon imagination, émerveillée puis attristée par les épreuves décrites, admirative de la lumière célébrée par ce poète, malgré tout.

    J’ai aimé découvrir Haïti de façon différente, pas forcément lumineuse mais jamais résignée. Une ode à cette terre si souvent méconnue.

    « À bout d’usure et de douleur
    sur l’humus et l’engrais des larmes
    le grain nouveau croîtra
    dans le marbre angulaire
    et du cœur de la pierre jaillira l’étincelle
    du centre de la pierre s’élèvera la flamme »

    La quatrième de couverture annonce « Livre culte » pour évoquer Mon pays que voici. Et bien vous savez, je comprends pourquoi.

    Je ne peux que vous inviter à découvrir cette nouvelle parution des éditions Bruno Doucey.

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