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Anthony Burgess

Anthony Burgess
Venu à la littérature à l'âge de quarante ans, Anthony Burgess, linguiste et musicien, occupe immédiatement une place à part dans les lettres anglaises. Parmi ses très nombreux romans, on rappellera notamment, parus dans la collection « Pavillons », La Folle Semence, La Symphonie Napoléon, L'Homm... Voir plus
Venu à la littérature à l'âge de quarante ans, Anthony Burgess, linguiste et musicien, occupe immédiatement une place à part dans les lettres anglaises. Parmi ses très nombreux romans, on rappellera notamment, parus dans la collection « Pavillons », La Folle Semence, La Symphonie Napoléon, L'Homme de Nazareth.

Avis sur cet auteur (1)

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    Couverture du livre « L'orange mécanique » de Anthony Burgess aux éditions Robert Laffont

    Guillaume Tirard-Marais sur L'orange mécanique de Anthony Burgess

    En lisant ce livre, j'ai vraiment eu l'impression qu'Anthony Burgess prédisait la crise du chômage en Angleterre et l'apparition de la génération Punk de 1977 (les années Thatcher pour faire plus simple). Ce livre est horriblement prémonitoire.
    Dans un futur indéterminé, Alex, jeune de quatorze...
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    En lisant ce livre, j'ai vraiment eu l'impression qu'Anthony Burgess prédisait la crise du chômage en Angleterre et l'apparition de la génération Punk de 1977 (les années Thatcher pour faire plus simple). Ce livre est horriblement prémonitoire.
    Dans un futur indéterminé, Alex, jeune de quatorze un peu livré à lui-même, se livre à des actes d'ultra-violence en compagnie de trois compères, à eux quatre ils forment un gang qu'ils ont surnommé les drougs. Ils se régalent de leurs petits larcins jusqu'au jour où Alex se retrouvera en prison, trahit et laissé pour mort pas ses trois acolytes. Il en sortira lobotomisé, étant incapable de faire du mal ne serait-ce à une mouche.
    Ce roman laisse entrevoir comment un gouvernement démocratique peut se laisser aller jusqu'à des méthodes clairement totalitaristes pour enrayer la délinquance et ce uniquement à des fins politiques et électorales, ce cynisme fait froid dans le dos. Le seul petit bémol que je lui mettrais est le dernier chapitre, assez décevant par rapport au reste et je comprends pourquoi Stanley Kubrick ne l'avait pas intégré lorsqu'il l'adapta pour le grand écran.