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Je suis une fidèle lectrice d'Anne Perry depuis pas mal d'années, j'ai su récemment qu'elle était morte en avril 2023, des détails restent donc à jamais inédits de sa série Monk, un personnage qui avait perdu la mémoire, celle-ci n'ayant été reconstituée que partiellement au fil des romans. Les deux séries se situent au XIXe siècle à Londres et permettent des découvertes intéressantes sur cette période.
C'est avec plaisir que j'ai retrouvé des personnages de la série Pitt dans ce petit livre de Noël comme elle aimait en publier. Un joli conte de Noël.
Nous voici au tome 14 des aventures de William Monk et de désormais, Hester, sa femme infirmière.
La lecture d'un "Monk" est synonyme de vacances d'été pour moi. C'est comme un réflexe de Pavlov, si je lis un "Monk", c'est que je suis en vacances.
Désormais William et Hester sont installés dans leur vie maritale. William gère des enquêtes privées tandis qu'Hester dirige en qualité de bénévole un centre de soutien et d'accueil pour les femmes notamment les prostituées battues, blessées ou malades.
William aura a chercher le voleur d'Ivoire qui a sévit sur un paquebot tandis qu'Hester sera confrontée à la Perte bubonique. IL apparait un nouveau personnage, en tout cas, qui s'impose comme personnage récurrent, c'est Margareth qui ressemble à Hester mais en plus proche de la norme, qui maitrise mieux sa communication. Et cette dernière créera un lien avec Olivier l'avocat ami du couple Monk.
J'ai beaucoup aimé ce volume. L'enquête est construite, il y a des rebondissements, des personnages annexes intéressants et j'avoue que j'aime bien ce personnage d'Oliver, avocat du grand monde qui s'en réfère à son père qui représente l'expérience et la sagesse.
J'ai aimé, c'est de la lecture plaisir pour se promener à peu de frais dans l'ancienne Angleterre.
C'est ma madeleine littéraire.
Il est toujours agréable de retrouver Charlotte et Thomas Pitt.
Les scènes domestiques, trop peu nombreuses, sont celles qui me plaisent le plus dans les romans d'Anne Perry.
L'ambiance Londonienne du fin du 19 ème siècle a toujours ce petit air nostalgique ; crinolines, bals, lutte des classes, anarchisme, thé avec muffins...
L'écriture est élégante et détaillée.
A part cela, l'intrique est poussive, les chapitres beaucoup trop longs et certainement 100 pages de trop alourdissent le rythme.
Une lecture en demi-teinte.
Oliver Rathbone, fraîchement nommé juge, doit instruire une affaire d'escroquerie à l'encontre du révérend Abel Taft, accusé de détourner l'argent qu'il reçoit de ses fidèles.
L'avocat de la défense, Maître Blair Gavinton, base son argumentaire sur le témoignage de Robertson Drew; ami et associé du pasteur.
Oliver Rathbone, voyant l'affaire tourner en faveur de l'accusé décide de fournir un atout à l'avocat général Dillon Warme qui va l'utiliser, incitant le témoin principal à clarifier ses propos.
Le révérend et sa famille sont retrouvés mort le lendemain et le juge Oliver Rathbone se retrouve sur le banc des accusés pour entrave à l'exercice de la justice.
Hester et William Monk, ses deux plus proches amis, vont tout faire pour essayer de le sortir de cette délicate affaire.
J'ai bien aimé cette enquête très "british" où la principale action réside dans les joutes verbales au sein du tribunal, où chaque parties en présence va mettre en avant ses performances d'orateur avec un profond cynisme et une farouche volonté de gagner. On notera aussi le côté malsain des représentants de la justice qui n'hésitent pas à écraser leurs confrères si cela peut leur être profitable. On voit aussi que la justice est tenu par des humains, car c'est tout naturellement que l'on se penche d'une manière naturelle vers celui qui réussit.
J'ai vraiment eu la sensation d'assister à une audience, tellement la description est précise et on comprend la difficulté d'être juré est compliqué. Mais ce polar traite aussi de la notion d'amitié qui perdure à travers les vicissitudes de la vie.
https://quandsylit.over-blog.com/2022/03/une-question-de-justice-anne-perry.html
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