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Anna Hope

Anna Hope

Anna Hope est une actrice et écrivaine. Elle a fait ses études à la Royal Academy of Dramatic Art à Londres, au Wadham College de l'Université d'Oxford, et est titulaire d'un MA en écriture créative de Birkbeck College à Londres en 2001.

Son premier roman, Le chagrin de vivants, est publié chez ...

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Anna Hope est une actrice et écrivaine. Elle a fait ses études à la Royal Academy of Dramatic Art à Londres, au Wadham College de l'Université d'Oxford, et est titulaire d'un MA en écriture créative de Birkbeck College à Londres en 2001.

Son premier roman, Le chagrin de vivants, est publié chez Gallimard.  Suivi en 2017 de La salle de bal.

Articles en lien avec Anna Hope (5)

Avis sur cet auteur (120)

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    Couverture du livre « Le chagrin des vivants » de Anna Hope aux éditions Gallimard

    voyages au fil des pages sur Le chagrin des vivants de Anna Hope

    Novembre 1920. Quelque part dans le nord de la France, les autorités s’affairent à exhumer la dépouille d’un soldat britannique anonyme, tombé sur le front de la Grande Guerre. Un plouc lambda, futur Soldat Inconnu, dont les restes sont précautionneusement déposés dans un cercueil, pour être...
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    Novembre 1920. Quelque part dans le nord de la France, les autorités s’affairent à exhumer la dépouille d’un soldat britannique anonyme, tombé sur le front de la Grande Guerre. Un plouc lambda, futur Soldat Inconnu, dont les restes sont précautionneusement déposés dans un cercueil, pour être transportés en grande pompe à Londres en vue des commémorations du 11 Novembre (je ne m’attarderai pas sur la monstrueuse hypocrisie des gouvernements qui consiste à honorer, la main sur leur coeur patriote, les cadavres des « morts pour la patrie » après les avoir envoyés sans aucun état d’âme se faire massacrer dans les tranchées. C’est une autre histoire, encore que…).

    Pendant ce temps, à Londres précisément, on suit trois femmes qui ne se connaissent pas mais dont le point commun est d’être empêtrées dans le deuil et la solitude. Chacune vit avec la perte d’un homme, fils, fiancé, frère, ou dans le drame de ce qu’il est devenu, traumatisé, estropié, fantôme.

    « Le chagrin des vivants » porte bien son titre, roman sur l’après-guerre racontant le sort et les difficultés de ceux (et surtout celles) qui restent, des femmes qui ont perdu un être cher, des hommes qui ont perdu une part d’eux-mêmes.

    Anna Hope s’y entend pour captiver et toucher le lecteur, et pour installer une atmosphère. Son écriture est fluide, classique, et la structure du roman l’est aussi, qui passe d’un fil narratif à un autre, parfois trop rapidement d’ailleurs : à peine le temps de s’installer avec un personnage qu’on le quitte pour s’occuper d’un autre, ce qui m’a frustrée à plusieurs reprises.

    Un roman sur la souffrance, le deuil, la perte, et la vie, ou la survie, qui va avec. Assez convenu et prévisible (même si heureusement on échappe à un happy end mièvre), il se termine sur une note d’espoir mélancolique.

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    Couverture du livre « Le rocher blanc » de Anna Hope aux éditions Le Bruit Du Monde

    Nathalie Chartier sur Le rocher blanc de Anna Hope

    Un voyage dans le temps où divers personnages (volontairement sans prénom) convergent vers un Rocher Blanc, aux confins du Mexique, lieu vénéré depuis des siècles.

    A chaque personnage une époque, une ambiance et l’histoire coloniale en toile de fond, cruelle et violente.
    Le lecteur passe...
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    Un voyage dans le temps où divers personnages (volontairement sans prénom) convergent vers un Rocher Blanc, aux confins du Mexique, lieu vénéré depuis des siècles.

    A chaque personnage une époque, une ambiance et l’histoire coloniale en toile de fond, cruelle et violente.
    Le lecteur passe ainsi de 2020 à 1775 en passant par 1907 et 1967, remonte ensuite le temps pour astucieusement revenir vers le présent.

    Le récit débute avec une Ecrivaine sur les terres mexicaines à bord d’un minibus pour le Rocher blanc. Son couple périclite, elle est en mal d’inspiration et au loin une mystérieuse pandémie effraie les populations.

    Puis le Chanteur (librement inspiré de Jim Morrisson) qui traine son ennui, lâche sa tournée et se retrouve dans un hôtel miteux au Mexique, plombé par ses addictions. Trouvera-t-il du répit dans ce refuge improvisé ?

    Puis la Fille, du peuple amérindien Yoeme, arrachée aux siens et à ses terres qui tente de survivre avec sa sœur blessée.

    Enfin, le Lieutenant dont l’expédition coloniale est confrontée à la folie d’un des membres de l’équipage.
    J’ai été embarquée dans cette épopée et ai beaucoup appris sur le peuple Yoeme décimé et réduit en esclavage par les autorités mexicaines.


    J’ignorai également la fuite de Jim Morrisson, deux ans avant sa mort.

    J’ai aimé la construction du roman qui joue avec le temps présent et passé.

    Une réserve toutefois : quelques longueurs notamment avec le Chanteur sur la fin dont les errances m’ont un peu perdue.

    Un récit qui mérite néanmoins d’être découvert, Anna Hope est étonnante dans cette nouvelle partition.

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    Couverture du livre « Le rocher blanc » de Anna Hope aux éditions Le Bruit Du Monde

    Breizhandbooks sur Le rocher blanc de Anna Hope

    Un lieu, 4 siècles d’Histoire. Un rocher auquel la tribu des Wixarikas attribue l’origine du monde. Dans un minibus, aux confins du Mexique, une dizaine d’individus se rend sur place, avec pour offrandes bougies et calebasses. Parmi eux, une écrivaine partant à la recherche de l’inspiration...
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    Un lieu, 4 siècles d’Histoire. Un rocher auquel la tribu des Wixarikas attribue l’origine du monde. Dans un minibus, aux confins du Mexique, une dizaine d’individus se rend sur place, avec pour offrandes bougies et calebasses. Parmi eux, une écrivaine partant à la recherche de l’inspiration pour son prochain roman, tout en prenant soin de sa fille et en voyant son mariage se désintégrer. Autour de ce rocher se sont déroulées d’autres histoires qui pourraient bien l’inspirer.

    Anna Hope nous dépose un roman vertigineux de poésie, dans lequel récit et dialogues se mêlent avec la plus grande virtuosité. L’autrice fait fi de la ponctuation, inventant ses propres règles pour un voyage artistique novateur. Dense au premier abord, le lecteur se laisse pourtant embarquer dans cette expérience littéraire inédite. En tous cas pour moi !

    Ce récit pyramidal a pour clé de voûte le Rocher lui-même. Le chapitre médian lui est consacré : « C’est le lieu où pour la première fois, l’informe s’est épris de la forme. »

    Autour de cette unité de lieu, 4 siècles d’Histoire et d’histoires nous sont contés. Quatre personnages, leur approche de ce rocher et ses conséquences : l’écrivaine, le chanteur rappelant Jim Morrison sans jamais le nommer, les sœurs Yoeme et le lieutenant. Débutant en 2020 au début de la pandémie de coronavirus pour remonter chronologiquement jusqu’en 1775, Anna Hope dépeint quatre destins puissants liés au rocher, quatre épisodes qui verront leur intrigue résolue dans un mouvement inverse de 1775 à 2020, comme si le rocher touchait à ce point au sacré qu’il apportait à tous paix et harmonie.

    L’héroïne de 2020 fait inévitablement penser à l’autrice, qui ne cache d’ailleurs pas son voyage sur place. Cette mise en abyme du travail d’écriture se couple d’une recherche plus profonde, sur le sens de la vie même, nos actes aux conséquences parfois catastrophiques. Mais point d’atermoiement. On pourrait même le qualifier d’écologiste, tant il est actif dans sa volonté de re-créer un lien fort, presque ésotérique entre la Terre et les hommes.

    Un texte intense, talentueux mais exigeant.

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    Couverture du livre « La salle de bal » de Anna Hope aux éditions Gallimard

    Fanny C. sur La salle de bal de Anna Hope

    L'auteure s'inspire de faits réels pour écrire cette fiction qu'elle situe en 1911 dans un asile, celui de Sharston
    .Ce livre a un intérêt documentaire, il dit les conditions d'internement abusif dans un contexte où l'intérêt pour le mouvement de l'eugénisme en Angleterre est assumé y compris...
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    L'auteure s'inspire de faits réels pour écrire cette fiction qu'elle situe en 1911 dans un asile, celui de Sharston
    .Ce livre a un intérêt documentaire, il dit les conditions d'internement abusif dans un contexte où l'intérêt pour le mouvement de l'eugénisme en Angleterre est assumé y compris par Winston Churchill. ll decrit des conditions de vie où les droits fondamentaux des individus internés ne sont pas respectés.
    Le lecteur peut regretter que la fiction n'ait pas été davantage travaillée alors que certains passages d'un intérêt relatif traînent en longueur.
    L'intrigue tourne surtout autour de trois personnages : le Dr Fuller, médecin de l'asile, prêt à expérimenter les théories sordides de l'eugénisme, Ella , une très jeune femme qui du jour au lendemain ,après avoir cassé une vitre dans la filature où elle travaillait et s'être emportée se retrouve internée abusivement, John Mulligan , un Irlandais traumatisé par un grand choc dans sa vie.
    Le Dr Fuller est aussi passionné de musique et décide de faire régulièrement un bal qui peut être une thérapie. Et la rencontre entre John et Ella a lieu, pas simple dans un asile…

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