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Andre Parrot

Andre Parrot
André Parrot (1901-1980) fut membre de l'Académie des inscriptions et belles-lettres, directeur honoraire du musée du Louvre, ancien secrétaire général de la commission des Fouilles et Missions archéologiques, professeur d'archéologie orientale à l'Ecole du Louvre, docteur en théologie,... Voir plus
André Parrot (1901-1980) fut membre de l'Académie des inscriptions et belles-lettres, directeur honoraire du musée du Louvre, ancien secrétaire général de la commission des Fouilles et Missions archéologiques, professeur d'archéologie orientale à l'Ecole du Louvre, docteur en théologie, professeur de langue et littérature hébraïques puis d'histoire des religions à la Faculté de théologie protestante de Paris. Chef de multiples missions archéologiques au Liban, en Iraq et en Syrie, il fouilla en particulier le site de Mari de 1933 à 1974. Il fut nommé conservateur en chef des Musées nationaux en 1946, puis devint le premier directeur du musée du Louvre, de 1968 à 1972. Jean-Claude Margueron est agrégé de l'Université, docteur ès lettres, historien et archéologue du Proche-Orient ancien, ancien pensionnaire de l'Institut français d'archéologie de Beyrouth; il a été professeur à l'université de Strasbourg et directeur d'études à l'Ecole pratique des hautes études. Depuis 1969, il a dirigé les missions archéologiques françaises de Larsa en Iraq, d'Ugarit, de Meskéné-Emar et de Mari en Syrie, où il a succédé à André Parrot en 1979.

Avis sur cet auteur (1)

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    Couverture du livre « Sumer » de Andre Parrot aux éditions Gallimard

    Claude Stas sur Sumer de Andre Parrot

    Préfacé par André Malraux, cette véritable somme des connaissances sur la civilisation mésopotamienne de l’époque, abondamment illustrée (noir et blanc) est un des volumes de la collection « l’Univers des Formes ». Il fut un temps où le mot sumérien n’existait pas. Jusqu’à ces années 1930...
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    Préfacé par André Malraux, cette véritable somme des connaissances sur la civilisation mésopotamienne de l’époque, abondamment illustrée (noir et blanc) est un des volumes de la collection « l’Univers des Formes ». Il fut un temps où le mot sumérien n’existait pas. Jusqu’à ces années 1930 pendant lesquelles énormément d’artefacts furent découverts en différents endroits. Ils sont d’ailleurs reproduits dans ce volume et, malgré leur apparente simplicité, sont aujourd’hui clairement identifiés comme étant des œuvres d’art. A l’époque, les scientifiques ignoraient presque tout de ces créateurs sumériens alors qu’aujourd’hui nous avons une bien meilleure vision de ce qu’était la civilisation mésopotamienne.
    André Parrot (1901-1980), auteur de cet ouvrage (publié en 1960), était un archéologue, spécialiste du Proche-Orient ancien. Il nous rappelle que la « région entre deux fleuves » (Mésopotamie) est à l’origine de nombreux aspects de la civilisation (ne serait-ce que l’écriture). Tout débuta, selon lui, en 5000 BC. Et de nous emmener sur les sites de Shanidar (Kurdistan), Muallafat (Mossoul), Mari (Tell Hariri, en Syrie) et Suse (Iran). La chronologie de Sumer est ici définie pour une des premières fois : les Cités-Etats (Ur, Lagash, Mari – 2800-2450), ensuite Sargon et l’empire akkadien (2450-2285). Puis viennent la dynastie des Gutis et la réaction néo-sumérienne (2285-2016) avant le renouveau amorite et l’hégémonie de Babylone (2016-1595). Enfin, les Kassites et les Elamites (Suse) (1730-1155) avant l’évident déclin au profit d’autres régions du bassin méditerranéen. Et tout de repartir avec les Assyriens, sujet d’un autre volume de la collection, également dû à la plume de Parrot.
    Même si bien des modifications, des réajustements et des critiques sont à apporter à ce texte fondateur (parfois empreint de spiritualité), il n’est reste pas moins le témoignage d’une époque. En effet, l’archéologie dans cette région a continué son chemin approfondissant certains chantiers, découvrant d’autres sites, et cela en dépit des conditions politiques (dont les deux Guerres du Golfe). Néanmoins, quel plaisir esthétique de retrouver les têtes de Goudéa, si proches des œuvres de Constantin Brancusi, ou les riches trésors trouvés dans la nécropole d’Ur (l’étendard, le bouquetin), les impressionnantes statues sorties des sables de Mari. Bref, une statuaire aux qualités de force, de simplicité et d’élégance, pas très éloignée de notre sensibilité moderne.
    Venu à l’archéologie par la théologie, Parrot nous livre un compte-rendu de ses fouilles et d’études, entre autres des sites de Tello (1930) et de Mari (1933), auxquels il est aujourd’hui systématiquement relié.