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Les croisades vues par un prince Arabe du XIIe siècle. Ousâma est un seigneur musulman dont la forteresse domine les gorges de l'Oronte en Syrie. Âgé de plus de quatre vingt dix ans, conscient de sa fin imminente, il rédige d'une main tremblante de pieuses et sincères mémoires. En dépit des récentes victoires de Saladin, Ousâma se remémore douloureusement l'occupation de sa terre par les Francs, ces étrangers aux coutumes si déconcertantes. Son récit regorge d'anecdotes cocasses sur le choc des deux cultures. Il les utilise pour démontrer la supériorité de sa communauté sur de nombreux points comme la justice, l'hygiène, la santé. La liberté que les Francs concèdent à leurs épouses le choque au plus au point. Les éternelles luttes intestines de l'Orient le désolent encore plus. Pourtant, en relatant fièrement ses états de service auprès des différentes factions musulmanes, Ousâma feint d'ignorer sa part de responsabilité dans l'anarchie qui mine son camp. Les récits de ses nombreux combats démontrent cependant que sa vaillance l'emporte sur ses contradictions politiques. C'est d'ailleurs lors de ce genre de confrontations directes que ses préjugés s'effondrent radicalement. Ousâma le guerrier s'autorise alors à juger autrement son adversaire héréditaire. Le «démon» qu'il combat les armes à la main peut parfois faire preuve d'une toute aussi grande bravoure. Ce récit découvert par un orientaliste français du XIXe siècle reste un précieux et vivant document d'histoire sur le temps des croisades.
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