Passionné(e) de lecture ? Inscrivez-vous gratuitement ou connectez-vous pour rejoindre la communauté et bénéficier de toutes les fonctionnalités du site !  

Alain Claude Sulzer

Alain Claude Sulzer
Alain Claude Sulzer est né en 1953. Il vit à Bâle et a publié de nombreux romans traduits dans plusieurs pays. En 2008, Un garçon parfait s'est vu décerner le prix Médicis étranger. Il a également reçu le prix Hermann-Hesse.

Articles en lien avec Alain Claude Sulzer (1)

  • Amour et littérature : les gens heureux n'ont pas d'histoire
    Amour et littérature : les gens heureux n'ont pas d'histoire

    Le transport amoureux inspire depuis des siècles aux poètes et aux auteurs des histoires pétries d'interdits. Comme le chantait Aragon "Il n'y a pas d'amour heureux…", et la puissance de ces romans se mesure à l'aune de la douleur et de l'impossible qu'elles racontent. Morceaux de choix.

Avis sur cet auteur (4)

  • add_box
    Couverture du livre « Un garçon parfait » de Alain Claude Sulzer aux éditions Actes Sud

    marischr sur Un garçon parfait de Alain Claude Sulzer

    Remarquable de profondeur, de sensibilité, et puissamment écrit. D'une grande fraîcheur encore...

    Remarquable de profondeur, de sensibilité, et puissamment écrit. D'une grande fraîcheur encore...

  • add_box
    Couverture du livre « Un garçon parfait » de Alain Claude Sulzer aux éditions Actes Sud

    Sara Adrian sur Un garçon parfait de Alain Claude Sulzer

    Une lecture assez courte et intéressante, qui m'a évoqué Les vestiges du jour sur le thème du rôle de "domestique".
    De beaux passages dépeignant avec brio la tension sensuelle qui est au cœur des souvenirs d'Ernest.

    Une lecture assez courte et intéressante, qui m'a évoqué Les vestiges du jour sur le thème du rôle de "domestique".
    De beaux passages dépeignant avec brio la tension sensuelle qui est au cœur des souvenirs d'Ernest.

  • add_box
    Couverture du livre « Une autre époque » de Alain Claude Sulzer aux éditions Actes Sud

    STEPHANE BRET sur Une autre époque de Alain Claude Sulzer

    Le narrateur de ce roman est fasciné par la photographie de son père, de ce père dont on lui dit qu’il s’est suicidé, à sa naissance. Pour en avoir le cœur net, il examine de plus près cette photographie et y découvre, mentionné sur le verso, une adresse : André Gros –Atelier de photographie .53...
    Voir plus

    Le narrateur de ce roman est fasciné par la photographie de son père, de ce père dont on lui dit qu’il s’est suicidé, à sa naissance. Pour en avoir le cœur net, il examine de plus près cette photographie et y découvre, mentionné sur le verso, une adresse : André Gros –Atelier de photographie .53 rue Blanche, Paris 9e
    Intrigué , le narrateur mène sa propre investigation, retrouve cet André Gros ,qui lui dévoilera , très progressivement , très graduellement les liens qu’il a pu entretenir avec son père :des liens inavouables, frappés à l’époque de la honte sociale, de la stigmatisation la plus sévère : les liens de l’homosexualité .Dans les entretiens que le narrateur obtient avec André , ce dernier lui fait entrevoir toutes les souffrances qui ont alors meurtri son père Emil Hott : la honte , la nécessité de se cacher, les nombreux séjours en clinique pour corriger cette anomalie , cette maladie : l’amour d’un individu pour un être du même sexe que lui .
    Le roman de Sulzer aborde ce thème, comme une sorte de mise au point très grossissante effectué par un zoom très puissant. On y découvre le sujet, Emil Hott, le père du narrateur, inclus dans la société de naguère, celle des années cinquante qui ne laissait guère de place, c’est le moins que l’on puisse dire, aux thèmes de société et à la libre exposition de ses orientations sexuelles.
    Le roman est pudique, André Gros y suggère même un moyen de supporter le regard des autres : « Je n’étais pas un modèle pour ton père. Je ne crois pas aux modèles .Il ne pouvait pas croire que mon mode de vie était moins pénible que le sien .Moi, tout ce que je peux faire, c’est dire que ça va, je ne peux convaincre personne. On peut rester indifférent à beaucoup de choses, surtout au regard des autres .Il faut juste éviter de se faire pousser hors des rails .Moi, j’y suis parvenu. Je crois que j’y suis parvenu. Pas ton père. »

  • add_box
    Couverture du livre « Une autre époque » de Alain Claude Sulzer aux éditions Actes Sud

    Olivier Schittenhelm de L'ESCALE LITTÉRAIRE sur Une autre époque de Alain Claude Sulzer

    Après «Un garçon parfait» (Medicis Étranger 2008) et «Leçons particulières», le suisse germanophone Alain Claude Sulzer clôt avec «Une autre époque» sa trilogie sur les secrets et les amours interdites.

    Le narrateur se souvient du jour où, à 17 ans, il s'attarde sur l'unique photo de son...
    Voir plus

    Après «Un garçon parfait» (Medicis Étranger 2008) et «Leçons particulières», le suisse germanophone Alain Claude Sulzer clôt avec «Une autre époque» sa trilogie sur les secrets et les amours interdites.

    Le narrateur se souvient du jour où, à 17 ans, il s'attarde sur l'unique photo de son père, Emil, qui se suicida quelques semaines après sa naissance, en 1954. Sur cette photo, il remarque que son père porte une belle montre, que le cliché a été pris par un photographe parisien professionnel, un certain André.

    Il décide alors de partir pour Paris, sans prévenir sa mère ni son beau-père, enquêter sur un passé dont il ignore presque tout. Paris a un effet bénéfique sur ce jeune homme. Sans bien comprendre pourquoi, il se sent bien dans la capitale. Il est motivé par la certitude qu'il va en apprendre plus sur Emil, son père.

    Élégante et allant à l'essentiel, l'écriture d'Alain Claude Sulzer est entraînante.

    Cette «autre époque» et les secrets d'Emil sont parfaitement rendus. Les relations d'Emil avec de jeunes hommes, ses troubles, son «mariage accidentel», tout défile à un rythme maîtrisé jusqu'au dénouement. Derrière cette histoire de famille et les tribulations d'Emil, l'écrivain retrace une histoire sociale, sans fioritures et c'est ce qui rend le récit crédible du début à la fin de ce roman. Dans les années 50 en Europe, les homosexuels étaient traités comme des malades pervers, alors même que les médecins des hôpitaux psychiatriques rechignaient à les considérer comme des patients !

    Mélancolique, mais ni militant ni pathos, ce livre vous déroutera très agréablement.

Thèmes en lien avec Alain Claude Sulzer

Discussions autour de cet auteur

Il n'y a pas encore de discussion sur cet auteur

Soyez le premier à en lancer une !