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Agnes Vannouvong

Agnes Vannouvong
A GNÈS V ANNOUVONG est déjà l'auteur de deux romans publiés au Mercure de France, Après l'amour et

Avis sur cet auteur (4)

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    Couverture du livre « La collectionneuse » de Agnes Vannouvong aux éditions Mercure De France

    Michele167 sur La collectionneuse de Agnes Vannouvong

    Un petit polar sympa et un brin intello.
    On y apprend un certain nombre de choses sur Francis Bacon.

    Un petit polar sympa et un brin intello.
    On y apprend un certain nombre de choses sur Francis Bacon.

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    Couverture du livre « La collectionneuse » de Agnes Vannouvong aux éditions Mercure De France

    Henri-Charles Dahlem sur La collectionneuse de Agnes Vannouvong

    «Elle était un peu folle et se cherchait. Elle était tout ce que je n’aimais pas. Trop aguicheuse. Trop frontale. Trop vulgaire. Elle ne savait pas se tenir. Je pense à sa classe sociale. Sa sexualité débridée, n’en parlons pas. À part le sexe et l’art, rien ne l’intéressait. Bien sûr, je...
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    «Elle était un peu folle et se cherchait. Elle était tout ce que je n’aimais pas. Trop aguicheuse. Trop frontale. Trop vulgaire. Elle ne savait pas se tenir. Je pense à sa classe sociale. Sa sexualité débridée, n’en parlons pas. À part le sexe et l’art, rien ne l’intéressait. Bien sûr, je connais un certain nombre d’anecdotes.» Voilà le portrait sans retouches d'une collectionneuse intrépide, disparue sans laisser de traces. Sous couvert d'enquête policière Agnès Vannouvong nous entraîne dans les foires d’art contemporain et en décrypte les codes.

    Frédérique est détective privée, héritière d’une activité familiale centenaire sise dans le quartier des Halles à Paris et désormais dirigée par sa tante Josée. Ses enquêtes se limitent fort souvent à des filatures pour déterminer si mari ou femme est infidèle. Rien de bien passionnant. Alors le jour où on lui confie un gros dossier, elle attaque l’affaire hypermotivée. Pierre Suzanne, important galeriste spécialisé dans l’art contemporain, veut que l’on retrouve Victoria Lanzmann qui a disparu avec une toile de Francis Bacon. «Je vous dis un mot du tableau? L’homme au lavabo, 1976, format 198 × 147, huile sur toile, le personnage central veut disparaître dans le lavabo, il semble coupé de lui-même et du monde, encerclé dans une arène, en fuite, sans identité et en mouvement, sous ses pieds, un trou, les couleurs, jaune, rouge et noir. Cette œuvre parle du monde tel qu’il est, des hommes et de leur folie, je voudrais le revoir. Victoria était fascinée par cette toile. C’était la pièce maîtresse de sa collection.»
    Les éléments dont dispose Fred sont pourtant assez succincts, car Victoria ne lisse guère derrière elle qu’une liste de capitales liées à l’art contemporain, Bruxelles, Hong Kong, Bâle, Miami accompagnée d’une réputation un peu sulfureuse. Il se mesure qu’elle aimait mélanger art et argent, beauté et sexualité.
    Assistée de Georges, le bras droit de Josée à l’agence, voici Fred partie pour une double mission, retrouver la femme et retrouver le tableau. Elle parcourt les salles de vente et les foires d’art contemporain pour recueillir les témoignages de ceux qui ont côtoyé l’extravagante Victoria. Sans parvenir à tracer la collectionneuse, elle voit son portrait psychologique s’affiner: « Elle était un peu folle et se cherchait. Elle était tout ce que je n’aimais pas. Trop aguicheuse. Trop frontale. Trop vulgaire. Elle ne savait pas se tenir. Je pense à sa classe sociale. Sa sexualité débridée, n’en parlons pas. À part le sexe et l’art, rien ne l’intéressait.»
    Mais alors comment une telle femme, qui ne passait jamais inaperçue, a-t-elle pu s’éclipser subitement sans laisser de traces? Car à l’instar des gens qu’elle croise, Victoria était curieuse, obsessionnelle et passionnée. Une passion qui pousse, pour peu que l’argent soit là, à bien des folies. Le Chinois rencontré à Hong Kong n’hésite pas, par exemple, à faire réaliser des copies de ses toiles. Fou de Francis Bacon, il semble évident que la toile disparue l’intéresse au plus haut point. Mais pour parvenir à assouvir sa soif inextinguible, a-t-il attenté à la vie de Victoria?
    On l’aura compris, Agnès Vannouvong a choisi de nous parler d’art contemporain et de la folie qui règne dans ce milieu sous couvert d’une enquête policière. Pari réussi et excellente introduction à la grande exposition «Bacon en toutes lettres» qui s'est ouverte ce 11 septembre au Centre Pompidou.
    https://urlz.fr/axPW

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    Couverture du livre « Gabrielle » de Agnes Vannouvong aux éditions Mercure De France

    PIERRE DARRACQ sur Gabrielle de Agnes Vannouvong

    En ouvrant ce roman, à la fin du premier chapitre de deux pages, j'ai été arrêté par ceci : "On en avait assez de nos vies Télérama, la fermeture des bars, couchés à pas d'heure. On voulait construire une famille. Sans le savoir, on allait vivre une expérience radicale. " Ce doit être les mots...
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    En ouvrant ce roman, à la fin du premier chapitre de deux pages, j'ai été arrêté par ceci : "On en avait assez de nos vies Télérama, la fermeture des bars, couchés à pas d'heure. On voulait construire une famille. Sans le savoir, on allait vivre une expérience radicale. " Ce doit être les mots "Vies Télérama " qui m'ont harponné et puis "expérience radicale" était tentant...
    Agnès Vannouvong nous propose pourtant une jolie mais courte réflexion sur les tenants et les aboutissants de la venue d'un enfant au sein des couples homosexuels. Elle interroge et questionne son lecteur en présentant le couple, le mariage, comme une instance uniquement sociétale et offre de faire exploser cette notion aujourd'hui ringardisée par la loi du mariage pour tous en nous faisant réfléchir sur d'autres modèles "familiaux". C'est diablement réjouissant mais arrive beaucoup trop tard dans le livre... ou alors il ne fallait pas nous appâter au début...
    Pour conclure, un joli essai pas totalement convaincant mais qui surfe joliment sur un fait de société qui risque de bouleverser pas mal de repères dans les années qui viennent. En se jouant de quelques clichés et ne rêvant d'un monde plus libre d'esprit, Agnès Vannouvong nous interpelle et donc nous intéresse.

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    Couverture du livre « Après l'amour » de Agnes Vannouvong aux éditions Folio

    Emilie Dontenville de MOLLAT sur Après l'amour de Agnes Vannouvong

    Une femme, vient de perdre celle qu'elle considérait comme le grand Amour de sa vie, après dix ans de vie commune. Comment ne pas sombrer ? Elle décide de se griser dans des rencontres éphémères, qui la renverront inlassablement à ce qu'elle a perdu.

    Une femme, vient de perdre celle qu'elle considérait comme le grand Amour de sa vie, après dix ans de vie commune. Comment ne pas sombrer ? Elle décide de se griser dans des rencontres éphémères, qui la renverront inlassablement à ce qu'elle a perdu.