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Agnes Boucher

Agnes Boucher

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Avis sur cet auteur (4)

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    Couverture du livre « Rien ne sert de mourir » de Agnes Boucher aux éditions Helene Jacob

    Marie Nel sur Rien ne sert de mourir de Agnes Boucher

    C’est la couverture qui m'a tout de suite interpellée, dès qu'il y a un violon dessus, je suis irrémédiablement attirée. Le résumé a fini de faire le travail, il préconisait une histoire complexe, avec des disparitions, une enquête. J’étais vraiment très intriguée avant d'ouvrir le livre. En...
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    C’est la couverture qui m'a tout de suite interpellée, dès qu'il y a un violon dessus, je suis irrémédiablement attirée. Le résumé a fini de faire le travail, il préconisait une histoire complexe, avec des disparitions, une enquête. J’étais vraiment très intriguée avant d'ouvrir le livre. En plus, je ne connais pas du tout l'autrice, c’était donc un bon moyen de la découvrir.

    Et je ne suis pas déçue du tout par cette découverte. Je ne vais pas trop revenir sur le contenu de l’histoire, je trouve que le résumé le fait déjà bien assez, il le fait même un peu de trop, c’est le seul vrai défaut que j'ai trouvé dans ce roman. J'aime les résumés courts. Mais il faut dire aussi ici que l'histoire est dense et peuplée de nombreux personnages, donc malgré tout, cette quatrième de couverture ne dévoile pas trop de choses.

    Au tout début, on suit Cécile, une jeune femme que l'on sent très vite mal dans sa peau. Elle est mariée à Joseph, un médecin, et à deux fils, Jonathan et Julien. Elle n'a pas du tout la fibre maternelle, elle a eu ses enfants sans vraiment les vouloir. Elle prend alors la décision de tout quitter, mari et enfants. Tout ce qu'elle a pris avec elle, ce sont ses deux violons, car Cécile est une virtuose, elle joue à la perfection du violon.
    On se retrouve ensuite quarante ans plus tard, avec les fils de Cécile, devenus adultes. Aucun des deux n'a poursuivi la voix de médecine que leur préparait leur père. Jonathan est luthier, il est divorcé et père de deux enfants. Son frère Julien, a repris l’office notarial de son grand-père maternel. Le père, Joseph, s'est remarié avec Camille et a un fils, Jérôme. Les fils aînés se sont construits sans leur mère, quand elle est partie, ils avaient respectivement 6 et 4 ans. Ils ne l'ont jamais revue.
    On suit dans le même temps une jeune femme, Victoire Meldec, elle veut devenir professeur de musique et pour cela prend des cours de musique avec Madame Lancreçon. Une ancienne élève à elle, Gabrielle, arrive de Belgique et débarque à Paris pour voir la professeure de musique pour avoir des explications sur un cadeau inestimable qu'elle lui a fait. Victoire et Gabrielle vont se rencontrer à un très mauvais moment, toutes deux arrivent chez madame Lancreçon et trouve celle-ci inanimée dans son appartement. Elle a sans doute été victime d'un cambriolage et assommée par le voleur.
    Et donc, suite à cela, on va suivre l’enquête menée par le commissaire Agnelli et la lieutenant Hugo, sur ce cambriolage qui n'est pas le seul qui ait eu lieu. Car depuis quelques temps, des vols ont lieu, et à chaque fois, le voleur semble très bien renseigné.

    Voilà en gros, le chemin de départ du roman. Ne vous inquiétez pas, je ne vous en ai pas trop révélé, à ce stade là, vous en êtes encore au début du livre. Car on va, comme vous pouvez vous doutez, suivre l’enquête sur ces vols. On va vite se rendre compte que certains personnages se croisent, se connaissent ou pas. On va en apprendre plus sur les frères, sur leur famille. Je me suis posée une tonne de questions, sur Cécile, la cause de son départ, où est-elle allée, est-elle toujours en vie. J'en ai appris un peu plus au fur et à mesure. Je suis aussi rentrée plus en profondeur dans la vie des frères, comment ils ont vécu l'absence de leur mère, comment ils se sont construits, leur relation tendue avec leur père et belle-mère. Et enfin, qui est vraiment cette madame Lancreçon, son appartement était vide, où allait-elle. Une tonne de questions qui vont trouver petit à petit leurs réponses. Au début, j'ai eu l'impression d'un gros sac de nœuds qui s'est démêlé petit à petit, un gigantesque puzzle que l'on voit se reconstituer pièce par pièce.

    Comme vous pouvez le voir, il y a beaucoup de personnages. J'avoue m’être parfois un peu perdue au début entre qui était qui, mais c’est très vite passé, car ils ont tous une petite spécificité qui fait que l'on se souvient de chacun. J'ai vite eu des soupçons sur l’identité réelle de certains, mais cela ne m'a pas dérangée, car j'ai trouvé beaucoup plus pertinent la façon dont les personnages du roman vont arriver aux mêmes conclusions que moi. L’histoire peut paraître un peu longue à se mettre réellement en place par rapport à l’enquête, mais c’était nécessaire, je pense, que l'autrice prenne le temps de présenter et de poser ses personnages dans le contexte. C’est vraiment important car cela permet de mieux comprendre les enjeux et l'importance de certains détails. C’est vrai qu'à partir du moment où l’enquête commence, où les premiers indices sont révélés, la lecture se fait avec beaucoup plus d’addiction et de vitesse.

    La fluidité de la plume de Agnès Boucher apporte beaucoup de confort à la lecture. Le style est très bon. Elle a très bien travaillé tous ses personnages, leur psychologie, leur caractère. On en aime certains, d'autres nous énervent, et parfois on apprécie même ceux qui l’étaient moins au début. Les chapitres ne sont pas très longs, ce qui rajoute du rythme à la lecture. Le choix narratif est à la troisième personne du singulier et je le trouve très judicieux. Une narration à la première personne n'aurait pas été la bienvenue ici, à cause du nombre de personnages, mais aussi parce qu’il fallait tout de même garder de la distance avec les eux, avoir le point de vue d'un seul d'entre eux aurait été dommage pour la vue d'ensemble. Cette narration n’empêche pas de ressentir les sentiments qui traversent les protagonistes. Les émotions sont très bien dépeintes par l'autrice, j'ai tout à fait réussi à tout m’imaginer et à me mettre à la place des personnages.

    J'ai passé un bon moment avec cette lecture. L'autrice y fait passer de beaux messages et de belles valeurs sur la famille, l'amour maternel, la résilience. C’est un roman vraiment très complet, des personnages intéressants, de l’émotion, une enquête policière bien menée. J'ai failli verser ma petite larme à un moment important, me rappelant des souvenirs personnels. À travers ses personnages, Agnès Boucher nous brosse une société avec ses mœurs, ses valeurs. C’est vraiment très intéressant.
    Je suis vraiment très contente d'avoir découvert Agnès Boucher. J’ai pris beaucoup de plaisir à la lire et j'en prendrai encore à la relire, car je suis bien tentée par ses précédents romans. Car, après recherche de renseignements sur eux, je me suis rendue compte en fait que c’était quatre enquêtes où l'on retrouvait le commissaire Agnelli, et dans le dernier, Victoire est également présente. Ce que j'avais compris en lisant quelques références dans ce roman ci. J'ai beaucoup aimé ce commissaire et sa façon d’enquêter. Je le lirai bien à nouveau.

    Je ne peux bien sûr que vous conseiller la lecture de ce roman. Si vous aimez le polar et les enquêtes policières sur fond d'affaires et de secrets de familles, vous aurez dans ce livre tout ce qui vous plaît. Pas d’effusion de sang à tout-va, pas de scènes horribles, c’est un polar comme je les aime. N’hésitez pas à le lire et à découvrir Agnès Boucher.

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    Couverture du livre « Méfiez-vous des contrefaçons » de Agnes Boucher aux éditions Helene Jacob

    Emmanuelle GERBER sur Méfiez-vous des contrefaçons de Agnes Boucher

    Ce roman policier m'a beaucoup plu grâce déjà à une intrigue que je n'ai pas démêlée avant la fin et comme vous le savez spouvent je doute, là j'ai soupçonné tout le monde et personne à la fois...

    De plus, j'ai adoré les personnages même si j'ai eu du mal à m'y attacher, de Victoire à Agnelli...
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    Ce roman policier m'a beaucoup plu grâce déjà à une intrigue que je n'ai pas démêlée avant la fin et comme vous le savez spouvent je doute, là j'ai soupçonné tout le monde et personne à la fois...

    De plus, j'ai adoré les personnages même si j'ai eu du mal à m'y attacher, de Victoire à Agnelli en passant par Luc et Ludo : des personnages aux caractères forts, avec des défauts et surtout au fond un coeur gros comme ça pour certains....

    Un petit bémol : les prénoms parfois un peu trop proches des personnages, j'ai souvent du réfléchir à qui était qui surtout que les filles portent des prénoms asexués... ça va avec l'histoire mais bon l'identification est plus difficile !

    Bon parlons des larmes : nada ! J'ai eu un peu peur à la fin mais pas trop c'est dommage !!

    Bonne lecture !

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    Couverture du livre « Elle veut toute la place » de Agnes Boucher aux éditions Helene Jacob

    Emmanuelle GERBER sur Elle veut toute la place de Agnes Boucher

    Je vais donc vous livrer mes impressions brutes telles que je les ai notées lors de la découverte du texte ! Attention ce texte est un recueil de nouvelles, l'auteur aime s'essayer à de nouveaux genres, cela n'a donc rien à voir avec Méfiez-vous des contrefaçons !

    Petit point sur cette...
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    Je vais donc vous livrer mes impressions brutes telles que je les ai notées lors de la découverte du texte ! Attention ce texte est un recueil de nouvelles, l'auteur aime s'essayer à de nouveaux genres, cela n'a donc rien à voir avec Méfiez-vous des contrefaçons !

    Petit point sur cette couverture que je trouve MAGNIFIQUE !!

    Dernière chose : vous le savez je ne suis pas une "fan" des recueils de nouvelles que je trouve souvent inégaux ce qui est à nouveau le cas ici !

    Alors je me suis noté :

    - Ecriture intéressante, orale et pourtant presque pas vulgaire ! Super !

    - Première nouvelle intrigante, très particulière avec beaucoup de passages "osés"

    - Elle veut toute la place : nouvelle plutôt glauque !

    - Certaines nouvelles sont excellentes : "Tel est pris qui croyait prendre" alors que d'autres sont trop descriptive ou trop prévisibles à mon goût.

    - La nouvelle sur la maison de retraite : Quelle horreur ! Bien mais affreuse !

    - Le passage d'un style à l'autre relève du génie car le lecteur n'est pas perdu !

    Voilà voilà !

    Hâte de savoir ce que vous en pensez !

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    Couverture du livre « Elle veut toute la place » de Agnes Boucher aux éditions Helene Jacob

    Aurélie Riol sur Elle veut toute la place de Agnes Boucher

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    Des vies qui basculent brutalement dans le surnaturel, l'impensable, l'étrange... Des chutes que nous n'attendons pas et qui surprennent. Et tout cela saupoudré d'humour.
    Certaines nouvelles m'ont plus plu que d'autres, mais c'est normal sauf que je n'en regrette aucune, elles ont toutes...
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    Des vies qui basculent brutalement dans le surnaturel, l'impensable, l'étrange... Des chutes que nous n'attendons pas et qui surprennent. Et tout cela saupoudré d'humour.
    Certaines nouvelles m'ont plus plu que d'autres, mais c'est normal sauf que je n'en regrette aucune, elles ont toutes un petit quelque chose d'intéressant, d'intriguant, de bizarre...

    La suite sur : http://www.yuya.fr/chroniques/agnes-boucher-elle-veut-toute-la-place